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Remise de diplômes à l’Esib Saïdi appelle les jeunes à s’investir dans la modernisation du pays(photos)

Sur les hauteurs de Mar Roukoz, tous les parents des lauréats se sont retrouvés en week-end dans la cour de l’Esib pour assister à la remise des diplômes de leurs enfants. Assis dans un vrai théâtre de chaises de plastique, ils ont vu défiler les étudiants sur fond de remix techno des Carmina Burana de Carl Orff. Les étudiants en complet noir et les étudiantes en jupe ou en robe blanche ont écouté le père Sélim Abou les féliciter pour leur réussite. Citant le penseur français Marc Fumaroli, il a mis en garde les jeunes diplômés contre les effets néfastes de la communication de masse, puis se référant à l’usage des médias en Amérique, il a fustigé la multiplication du « savoir trop peu » et encouragé les élèves à humaniser, à rationaliser la communication.
Le père Abou a ensuite cédé la parole à Nasser Saïdi, ancien ministre de l’Économie.
Dans son discours, M. Saïdi, qui présidait pour la deuxième fois cette cérémonie, a lancé un appel aux jeunes diplômés pour que ceux-ci apportent leur concours à la modernisation du pays. « Malgré la situation encourageante du Liban, avec un taux de pénétration de 11 % sur Internet, nous devrions œuvrer pour atteindre un taux de 40 % », a-t-il lancé.
Le Liban, a-t-il dit, a fait le pari de l’investissement en capital humain, c’est un investissement à long terme qui, selon les mots de M. Saïdi, ressemble à un vrai « capital risques ».
Puis dans une allusion à peine voilée au gouvernement actuel, l’ancien ministre a critiqué « la faible gouvernance » du pays, qui tarde à faire progresser la démocratisation des moyens de communication modernes. Face à cette faiblesse institutionnelle, c’est selon lui aux jeunes diplômés de prendre le relais de la croissance en mettant leur acquis au service du développement du Liban, par le biais par exemple de l’investissement privé. Enfin Saïdi a conclu en lançant une véritable mise en garde contre la fuite des cerveaux.
Sur les hauteurs de Mar Roukoz, tous les parents des lauréats se sont retrouvés en week-end dans la cour de l’Esib pour assister à la remise des diplômes de leurs enfants. Assis dans un vrai théâtre de chaises de plastique, ils ont vu défiler les étudiants sur fond de remix techno des Carmina Burana de Carl Orff. Les étudiants en complet noir et les étudiantes en jupe ou en...