Le père Abou a ensuite cédé la parole à Nasser Saïdi, ancien ministre de l’Économie.
Dans son discours, M. Saïdi, qui présidait pour la deuxième fois cette cérémonie, a lancé un appel aux jeunes diplômés pour que ceux-ci apportent leur concours à la modernisation du pays. « Malgré la situation encourageante du Liban, avec un taux de pénétration de 11 % sur Internet, nous devrions œuvrer pour atteindre un taux de 40 % », a-t-il lancé.
Le Liban, a-t-il dit, a fait le pari de l’investissement en capital humain, c’est un investissement à long terme qui, selon les mots de M. Saïdi, ressemble à un vrai « capital risques ».
Puis dans une allusion à peine voilée au gouvernement actuel, l’ancien ministre a critiqué « la faible gouvernance » du pays, qui tarde à faire progresser la démocratisation des moyens de communication modernes. Face à cette faiblesse institutionnelle, c’est selon lui aux jeunes diplômés de prendre le relais de la croissance en mettant leur acquis au service du développement du Liban, par le biais par exemple de l’investissement privé. Enfin Saïdi a conclu en lançant une véritable mise en garde contre la fuite des cerveaux.
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