Ancien chef de la diplomatie, M. Boueiz a indiqué qu’il a lui-même quelques réserves sur ce dossier, avant d’indiquer qu’il ne pouvait pas en être autrement : « À l’instar des autres départements étatiques, le ministère des Affaires étrangères ne peut qu’être affecté par le climat dans le pays. Si un vent de confessionnalisme et de tensions souffle sur le Liban, le palais Bustros ou n’importe quel autre ministère ne peut pas y échapper. Il valait donc mieux approuver les nominations diplomatiques plutôt que de laisser ce dossier en suspens », a-t-il déclaré à la presse, au terme d’un entretien à Bkerké avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir.
Selon lui, si les nominations n’avaient pas été publiées, elles seraient restées un facteur explosif dans la vie politique libanaise. « Aussi, même si nous formulons quelques réserves (sur la formule proposée), nous pensons qu’on a bien fait de les adopter. »
Après son entretien avec M. Boueiz, le patriarche Sfeir a conféré avec l’ancien secrétaire général du Parti communiste libanais (PCL), M. Georges Haoui, puis avec le recteur de l’Université Notre-Dame de Louaizé, le père Boutros Tarabay, avant de s’entretenir avec M. Nohad Jabre, candidat à la présidence de l’Ordre des avocats de Beyrouth.
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban