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DOCUMENTAIRE - Projection au théâtre Monnot d’un film réalisé par un jeune cinéaste libanais « Maudit soit l’exil » de De Gaulle Eid : à la recherche des cousins d’Amérique...(photos)

À un siècle d’intervalle, De Gaulle Eid met ses pas dans ceux de son arrière-grand-père Élias Greige, parti, en 1901, tenter sa chance au Brésil. Comme son ancêtre, le jeune homme part, lui aussi à l’aventure, mû par un rêve à réaliser. Un rêve d’enfant. Celui de retrouver les descendants d’Élias Greige restés au Brésil. Ce désir, alimenté par les histoires de sa grand-mère, Rosalyne, née à São Paolo et que les aléas de la vie ont séparée de sa famille, a conduit ce jeune cinéaste libanais de 32 ans à tourner une sorte de « road-movie » autobiographique intitulé « Maudit soit l’exil », un documentaire dramatique, qui a ceci de particulier, c’est qu’il tient le spectateur en haleine, même – et c’est sans doute là toute la force de ce film – si ce dernier en connaît l’issue finale.
Projeté, à l’initiative de La Fondation Liban Cinéma, en soirée unique, au théâtre Monnot (rue de l’Université St-Joseph), ce premier long-métrage (52 mn) de De Gaulle Eid, passera bientôt sur Arte et TV5 *.
« Du plus loin que je m’en souvienne, ma grand-mère Rosalyne me racontait l’histoire de ses parents, originaires du village de Miniara dans le Nord, et qui sont partis vers ce continent lointain pour fuir la domination ottomane. C’est là-bas qu’elle est née. Mais un jour les circonstances font qu’elle rentre au Liban et qu’elle s’y trouve bloquée, séparée à jamais de ses frères et sœurs. Toute sa vie, elle gardera la nostalgie de ses premières années et de sa famille au Brésil. Petit, je lui ai promis qu’un jour je lui ferais retrouver ses proches brésiliens ». Voilà pour l’origine du documentaire. C’est donc par amour pour sa grand-mère, « avant qu’elle ne parte », que De Gaulle Eid s’embarque, «sans repères, sans adresses, avec juste le nom d’un neveu de ma grand-mère », dans ce projet audacieux.

Caméra digitale
À un siècle d’intervalle, De Gaulle Eid met ses pas dans ceux de son arrière-grand-père Élias Greige, parti, en 1901, tenter sa chance au Brésil. Comme son ancêtre, le jeune homme part, lui aussi à l’aventure, mû par un rêve à réaliser. Un rêve d’enfant. Celui de retrouver les descendants d’Élias Greige restés au Brésil. Ce désir, alimenté par les histoires de...