Selon un diplomate occidental qui a requis l’anonymat, l’AIEA a installé des équipements de surveillance à l’usine de Natanz (sud de Téhéran), qui produit de l’uranium enrichi. « L’AIEA a mis en place tout son équipement de surveillance et gare si l’Iran cherche à le déplacer », a indiqué ce diplomate.
L’AIEA rédige un nouveau rapport sur le programme nucléaire iranien qu’elle doit présenter en septembre, selon ce même diplomate. « Il sera beaucoup plus sévère » que celui présenté la semaine dernière au Conseil des gouverneurs, l’organe exécutif de l’AIEA, a-t-il ajouté.
Selon d’autres sources diplomatiques, ce rapport se concentrera sur les points suivants :
– Pourquoi l’Iran a-t-il produit de l’uranium ? Les services secrets occidentaux soulignent que l’uranium sous forme métallique n’intervient pas dans le processus de fabrication d’électricité nucléaire et le récent rapport de l’AIEA montre que les réacteurs dont dispose l’Iran « ne marchent pas à l’uranium ».
– Est-ce que l’Iran a déjà utilisé du combustible nucléaire pour tester des centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium ? L’AIEA pense que l’usine électrique Kalaye, près de Téhéran, a pu servir à effectuer des tests et elle veut prélever des échantillons en dehors des murs de la centrale pour adétecter la présence ou non d’isotopes.
Jusqu’à présent, l’Iran a toujours interdit à l’AIEA d’inspecter cette usine.
– Pourquoi l’Iran est-il en train de construire une usine de fabrication d’eau lourde à Arak alors que l’eau lourde est utilisée pour produire du plutonium, qui sert ensuite à fabriquer des armes nucléaires ?
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