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Fischer « l’Américain »

Les responsables libanais que le ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, a rencontrés au cours de sa visite au Liban, dimanche et lundi, ne sont pas revenus de leur surprise : la mention « l’Allemagne souhaiterait ceci ou cela » ne figure pas une seule fois dans les procès-verbaux des quatre entretiens que M. Fischer a eus à Beyrouth – avec MM. Lahoud, Berry, Hariri et Obeid.
De sources bien informées, citées par notre correspondant diplomatique Khalil Fleyhane, on relève en effet que le ministre allemand n’en avait que pour George W. Bush et sa volonté de s’impliquer pour la paix dans la région. À l’entendre, il n’y a plus au Proche-Orient que le train américain, à bord duquel il a invité avec insistance le Liban à s’embarquer. Même les trois autres membres du quartette international, c’est-à-dire l’Onu, l’Union européenne et la Russie, ne sont là que pour soutenir les efforts des États-Unis parce que, a-t-il insisté, toute l’affaire est entre les mains de ces derniers.
Toujours selon ces sources, M. Fischer a vivement conseillé aux dirigeants libanais de prendre part désormais aux travaux du Forum économique mondial (que Beyrouth boycotte jusqu’ici en raison de la participation israélienne), afin de profiter des opportunités qui peuvent s’y trouver, notamment sur le plan économique. À ce propos, le ministre allemand a tenu à flatter le sens aigu du commerce dont les Libanais jouissent, selon lui, depuis des siècles.
Les responsables libanais que le ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, a rencontrés au cours de sa visite au Liban, dimanche et lundi, ne sont pas revenus de leur surprise : la mention « l’Allemagne souhaiterait ceci ou cela » ne figure pas une seule fois dans les procès-verbaux des quatre entretiens que M. Fischer a eus à Beyrouth – avec MM. Lahoud,...