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Communautés - Les prélats ont achevé samedi leur retraite annuelle Les évêques maronites déplorent les tiraillements au niveau du pouvoir

Réunis sous l’égide du patriarche Nasrallah Sfeir, les évêques maronites ont déploré « les tiraillements entre les responsables au pouvoir, alors que le peuple ploie sous le joug d’une crise économique oppressante, souffre du chômage et craint pour son avenir ». Ils les ont exhortés à « passer outre ses rivalités pour s’occuper des affaires du peuple qui place en eux ses poirs ».
C’est par une messe que les prélats ont clôturé samedi leur retraite annuelle qui s’est déroulée à Bkerké en présence de tous les évêques de la communauté au Liban et dans la diaspora. Le cardinal Sfeir a prié à la fin de son homélie pour que les travaux du synode, qui reprend aujourd’hui ses travaux, soient couronnés de succès.
Après l’office divin, le secrétaire du patriarche, Mgr Youssef Tok, a donné lecture du communiqué final publié au terme de la retraite des dignitaires.
Il y a notamment évoqué la crise régionale, déclarant à ce sujet : « Les pères ont abordé la situation actuelle dans la région, exprimant leur douleur à la vue des massacres qui persistent entre les Palestiniens et les Israéliens. » Selon les évêques maronites, cette crise est imputable au« désespoir qui règne dans les esprits, en l’absence d’une solution juste garantissant aux Palestiniens une entité indépendante et un État souverain, et aux Israéliens une vie paisible à l’intérieur des frontières de leur État ».
Toujours sur le plan régional, le communiqué a souhaité que les dirigeants au Moyen-Orient et dans le monde « assurent au peuple irakien la tranquillité et la vie digne auxquelles il a droit, au sein d’un État indépendant ».
Passant également en revue la situation de l’Église maronite au Liban et dans le monde, les évêques se sont félicités de la réouverture de l’école maronite fondée à Rome en 1 584, et récemment restaurée et réhabilitée. Celle-ci abrite actuellement vingt prêtres désireux de se spécialiser dans divers domaines au terme de leurs études théologiques.
Par ailleurs, les prélats ont constaté une fois de plus, au cours de leur réunion, que « les pays de la diaspora continuent à avoir besoin de prêtres du Liban capables de travailler avec les prêtres locaux en vue de renouveler l’activité pastorale parmi les maronites répandus dans le monde ». Le communiqué souligne dans ce cadre l’importance de « la préservation du patrimoine, de l’identité et des spécificités de l’Église maronite d’Antioche ».
Se félicitant enfin de la manière dont se déroulent les travaux du synode qui se poursuivront encore cette semaine, les prélats maronites ont applaudi aux « nombreuses et différentes interventions » qui ont émaillé les réunions quotidiennes du synode et qui se sont caractérisées par leur « valeur ». Par ailleurs, Mgr Sfeir a souligné la nécessité de promouvoir « la coopération et la confiance mutuelle entre les pays voisins ». Dans son homélie dominicale prononcée hier, il a estimé que « la perte de confiance entre les peuples est à l’origine des guerres et des catastrophes ».
Réunis sous l’égide du patriarche Nasrallah Sfeir, les évêques maronites ont déploré « les tiraillements entre les responsables au pouvoir, alors que le peuple ploie sous le joug d’une crise économique oppressante, souffre du chômage et craint pour son avenir ». Ils les ont exhortés à « passer outre ses rivalités pour s’occuper des affaires du peuple qui place en...