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Pakradouni : L’apaisement n’implique pas le gel des dossiers conflictuels

M. Karim Pakradouni, leader du parti Kataëb et ministre d’État au Développement administratif, a affirmé sa détermination à user de son droit d’exprimer son point de vue, de débattre des sujets litigieux et de présenter ses suggestions lors des réunions du Conseil des ministres, soulignant qu’il s’agissait là d’un « droit démocratique, garanti par la Constitution ».
Prenant la parole au cours de la réunion hebdomadaire du bureau politique et du conseil central du parti Kataëb qui s’est tenue hier à la maison centrale de Saïfi, M. Pakradouni a déclaré que le climat d’apaisement qui devrait régner dans le pays n’implique pas qu’il faudrait geler les dossiers litigieux qui restent en suspens. « Après plus de dix ans d’absence du pouvoir, a notamment souligné M. Pakradouni, le parti Kataëb est déterminé à assurer les conditions de succès du gouvernement en lui donnant l’impulsion requise pour résoudre les problèmes auxquels est confronté le pays. À notre avis, il ne suffit pas de maintenir un climat d’apaisement à l’ombre de l’incapacité du gouvernement à régler les dossiers litigieux hérités du précédent cabinet ou ceux qui sont apparus récemment. Il faudrait assurer l’apaisement tout en recherchant le mécanisme adéquat susceptible de régler les problèmes litigieux. Le véritable apaisement ne devrait pas impliquer le gel des dossiers. Bien au contraire, il devrait s’accompagner de la recherche d’une solution aux problèmes. »
M. Pakradouni a, d’autre part, dénoncé « les tentatives d’attiser les tensions confessionnelles et sectaires ». Évoquant, implicitement, les récentes réactions des milieux haririens à son attitude lors des deux dernières réunions du Conseil des ministres, M. Pakradouni a déploré « les prises de position qui ont contribué à susciter des tiraillements à caractère confessionnel et sectaire ». Il a mis en garde à ce propos contre « les dangers du fanatisme confessionnel et sectaire ».
Sur un autre plan, le bureau d’information du parti Kataëb a publié hier un communiqué dans lequel il a vivement critiqué les propos tenus hier par le député Mohsen Dalloul concernant l’attitude de M. Pakradouni. Dans une interview diffusée dans la matinée d’hier sur les ondes de la LBCI, M. Dalloul a déclaré que « la mission de M. Pakradouni est de saboter les ponts entre Baabda et Koraytem ». Dans son communiqué, le parti Kataëb a souligné que M. Pakradouni « continuera à élever la voix pour rectifier le tir au niveau de l’application du document d’entente nationale » (l’accord de Taëf). « Lorsque le parti Kataëb a décidé de participer au pouvoir en vue de rétablir l’équilibre national interne, il a provoqué le mécontentement de ceux qui sont lésés par la voix de la modération », a conclu le communiqué des Kataëb.
Signalons, enfin, que M. Pakradouni a tenu hier une réunion avec le président de la délégation de la Commission européenne au Liban, M. Patrick Renauld.
M. Karim Pakradouni, leader du parti Kataëb et ministre d’État au Développement administratif, a affirmé sa détermination à user de son droit d’exprimer son point de vue, de débattre des sujets litigieux et de présenter ses suggestions lors des réunions du Conseil des ministres, soulignant qu’il s’agissait là d’un « droit démocratique, garanti par la Constitution...