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Abdel Magid el-Raféi à Tripoli après 20 ans d’exil forcé(photo)
le 08 mai 2003 à 00h00
La nouvelle de l’attentat à Qobbeh (quartier pauvre de Tripoli) n’a pas empêché les habitants de la ville de défiler au domicile du Dr Abdel Magid el-Raféi, dans le quartier Abi Samra. Ancien député de la ville, le médecin avait été contraint à s’exiler lorsque les troupes syriennes avaient pris le contrôle de Tripoli. Il s’était rendu en Irak, en tant que membre du commandement du parti Baas irakien. Mais les habitants de la ville ont continué à lui vouer un grand attachement en raison notamment des services qu’il leur rendait. Rentré mardi soir de Paris, où il s’était rendu pour des raisons de santé, Abdel Magid el-Raféi n’a pas eu le temps de se reposer depuis. Contacté par L’Orient-Le Jour, il a déclaré avec des tremblements dans la voix que son domicile ne désemplit pas et, a-t-il ajouté, « mes larmes coulent en permanence. Pour un homme de mon âge, la charge émotionnelle est très forte ». Le Dr Raféi donnera probablement une conférence de presse dans les prochains jours, une fois que le premier choc sera dépassé. Il y expliquera les circonstances de son retour au pays et évoquera peut-être ses projets. L’ancien député avait quitté le Liban à cause de la présence des troupes syriennes. Mais aujourd’hui, la situation politique a nettement changé et son retour ne soulève aucun tollé au sein de l’État libanais ni chez le commandement syrien.
La nouvelle de l’attentat à Qobbeh (quartier pauvre de Tripoli) n’a pas empêché les habitants de la ville de défiler au domicile du Dr Abdel Magid el-Raféi, dans le quartier Abi Samra. Ancien député de la ville, le médecin avait été contraint à s’exiler lorsque les troupes syriennes avaient pris le contrôle de Tripoli. Il s’était rendu en Irak, en tant que membre...
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