Vie politique - La présidentielle de 2004 se profile à l’horizon Le gouvernement empêtré dans ses propres contradictions

Formé au pas de charge, le nouveau gouvernement n’aura pas tardé à se heurter aux contradictions qui paralysaient l’équipe sortante. Quelques jours après sa formation, la confiance de départ dont il aurait dû bénéficier commence à s’éroder. En un sens, ce « mauvais départ » est positif, puisqu’il permet de mettre les points sur les « i », de montrer clairement ce qui bloque le fonctionnement de cette institution, notamment l’antagonisme entre le Premier ministre et le chef de l’État. Par ailleurs, ce qui commence à transparaître, ce sont les « nouvelles tensions » qui opposent les candidats à la présidentielle de 2004, soit presque tous les ministres maronites du gouvernement, ainsi que le chef de l’État. Malgré ces handicaps de départ, le débat de confiance, mardi et mercredi prochains, montrera de quelle majorité pourrait bénéficier un gouvernement formé d’abord pour affronter une échéance extérieure. Page 2