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Changes et Bourses Le dollar victime de rumeurs et de craintes conjoncturelles

Un calme plat a régné hier encore sur le marché des changes de Beyrouth, dont l’activité a été réduite à quelques offres et demandes du dollar qui se sont rencontrées tout près du haut de la fourchette d’intervention de la BDL mais sans le moindre recours à elle. Cela étant et compte tenu du maintien de cette fourchette entre 1 501 et 1 514 LL, le billet vert a continué à être invariablement fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL et négocié dans les échanges interbancaires entre 1 513,50 et 1 514 LL, ont indiqué les cambistes. Et d’ajouter que le volume d’affaires n’aurait pas dépassé quelque 8 millions $, entièrement placés à l’achat et à la vente par les établissements de crédit. À l’étranger, le dollar a souffert de rumeurs d’achats d’euros de la part de plusieurs banques nationales européennes alors que le président de la Fed devait avoir du mal à restaurer la confiance dans l’économie américaine. Alan Greenspan, qui s’exprimait hier devant la commission bancaire du Sénat, a estimé que la chute de 15 pts de l’indice de confiance des consommateurs enregistrée en février (à 64 pts) était liée à la hausse des prix du pétrole, aux menaces de guerre en Irak et au terrorisme. Auparavant, le sous-secrétaire US au Trésor, Peter Fisher, avait vu dans cette chute une « cause d’inquiétude », accentuant la désaffection des marchés pour les placements aux États-Unis. Cela d’autant que les investisseurs venaient d’apprendre du secrétaire US au Trésor John Snow que la facture d’une guerre en Irak serait lourde pour l’économie américaine et pourrait atteindre plus de 100 mds $. Cette perspective, qui est censée creuser davantage les déficits publics de 159 mds $ en 2002 à plus de 400 mds $ en 2003, est venue peser aussi sur le dollar. L’annonce que le PIB allemand est resté inchangé au 4e trimestre 2002 au lieu d’une baisse attendue de 0,1 % par rapport au 3e a redonné, en revanche, plus d’actualité aux placements en euro ainsi que la hausse du PIB britannique de 0,4 % pendant la même période pour le sterling. Compte tenu de toutes ces considérations et eu égard au nouvel accès de faiblesse de Wall Street, le dollar s’est finalement négocié à New York sur un ton vulnérable à 1,0785 pour un euro contre 1,0765 la veille, à 1,5825 pour un sterling contre 1,5740, à 1,3555 FS contre 1,3575 et à 117,10 yens contre 117,30. Les Bourses dans le rouge En Bourse, les marchés américains des actions ont renoué avec la baisse après l’annonce de ventes décevantes de Hewlett-Packard, dans un contexte toujours inquiet des risques liés à une guerre en Irak. Tous les autres fabricants d’ordinateurs se sont enfoncés dans le rouge ainsi que les constructeurs automobiles et les sociétés d’aviation. En clôture, Wall Street a cédé 1,3 % et le Nasdaq 1,9 %. De leur côté, les Bourses européennes, incapables de tenir leurs gains de la matinée, ont fini en baisse, elles aussi, sous la conduite des assurances, des financières et des pharmaceutiques. À la Bourse de Beyrouth, la tendance était à la hausse avec la montée de 30 095 actions C de la Byblos Bank de 1 23/32 à 1 26/32 $, de 6 000 actions de Rymco de 1 1/2 à 1 3/4 $ et de 500 actions au porteur des Ciments blancs de 1 1/4 à 1 1/2 $, alors que 63 842 actions A et 2 222 actions B de Solidere se maintenaient à 4 1/2 $ et 5 1/8 $ respectivement ainsi que 182 certificats GDR de la Blom Bank à 19 3/8 $. Élie KAHWAGI
Un calme plat a régné hier encore sur le marché des changes de Beyrouth, dont l’activité a été réduite à quelques offres et demandes du dollar qui se sont rencontrées tout près du haut de la fourchette d’intervention de la BDL mais sans le moindre recours à elle. Cela étant et compte tenu du maintien de cette fourchette entre 1 501 et 1 514 LL, le billet vert a...