Rechercher
Rechercher

Actualités

Accident - Le poste-frontière libano-syrien, entre solution provisoire et autoroute arabe Le bilan définitif de la catastrophe de Masnaa s’élève à 13 tués(photo)

Pendant que les familles des victimes pleuraient leurs morts, les responsables s’employaient hier à empêcher une réédition du drame de Masnaa, qui a fait dimanche douze tués et douze blessés, au poste-frontière de Masnaa. Avec le décès à l’hôpital, hier, d’un grand brûlé, le nombre de tués s’élève désormais à 13. Mandaté par le chef de l’État et le Premier ministre, le ministre de la Défense Khalil Hraoui a assisté hier à la réunion du conseil de sécurité régional présidé par le mohafez de la Békaa, M. Antoine Sleimane, consacré au drame, ainsi qu’aux dispositions d’urgence relatives aux inondations attendues dans la Békaa, avec la nouvelle vague de froid annoncée par la météo . Des représentants des ministères des TP et de la Santé, des responsables de la Défense civile et de la Croix-Rouge libanaise ont assisté à la réunion. Le ministère des Travaux publics a été chargé d’envisager le percement d’une voie spéciale pour les poids lourds, encore que cette solution sera provisoire, puisqu’il existe un projet de création d’un poste-frontière commun libano-syrien. Le percement de la voie spéciale se fera conformément à un plan directeur que prépare le bureau de consultants Khoury, a précisé pour sa part le ministre des Transports Négib Mikati, ajoutant qu’une grande partie de l’étude était déjà achevée et que l’exécution du projet commencera sitôt l’étude terminée et approuvée. De son côté, le ministre de la Défense Khalil Hraoui a indiqué que le projet de construction d’une autoroute arabe passant par Masnaa pourrait constituer la solution idéale, à long terme, au problème des voies de passage, puisqu’il prévoit le percement de voies annexes et l’élargissement des routes actuelles. Il a toutefois indiqué que les fonds nécessaire aux expropriations (11 milliards de livres libanaises) font défaut. Les projets provisoires devront toutefois être compatibles avec le plan directeur afin que les travaux actuels ne soient pas effectués à fonds perdus. On rappelle qu’un camion-citerne de l’armée syrienne rempli d’essence, dont les freins avaient lâché, s’est renversé et a pris feu sur la place centrale du poste-frontière, percutant une vingtaine d’autres véhicules à l’arrêt qui, à leur tour, ont pris feu, avec leurs occupants. Un « tremblement de terre » Le directeur général de la Défense civile (DC), le général d’aviation Darwiche Hobeika, interrogé par L’Orient-Le Jour, a comparé hier la catastrophe de Masnaa à un « tremblement de terre », précisant que même avec des moyens plus importants, il aurait été impossible d’éviter que l’accident ne fasse des victimes durant les deux premières minutes. Selon le général Hobeika, le camion-citerne d’essence a explosé sur impact quand il a percuté les blocs de béton installés sur la route, et des boules d’essence en feu ont volé en l’air et sont retombées sur les voitures qui se trouvaient sur les lieux. L’officier a indiqué que le camion-citerne contenait quelque 30 000 litres d’essence et que n’importe quel pot d’échappement encore chaud pouvait mettre le feu au carburant. Selon le directeur de la Défense civile, le feu a été maîtrisé en un peu plus de 16 minutes, et 138 bénévoles et professionnels de la DC ont participé aux opérations de secours. L’un des bénévoles de la DC a été hospitalisé, victime d’asphyxie, après avoir été enveloppé d’un nuage de fumée noire, mélange d’oxyde de carbone et de soufre.
Pendant que les familles des victimes pleuraient leurs morts, les responsables s’employaient hier à empêcher une réédition du drame de Masnaa, qui a fait dimanche douze tués et douze blessés, au poste-frontière de Masnaa. Avec le décès à l’hôpital, hier, d’un grand brûlé, le nombre de tués s’élève désormais à 13. Mandaté par le chef de l’État et le...