Société Les habitants de la rue Monnot dénoncent les embouteillages et le tapage nocturne

Suite à nos articles publiés le lundi 10 février et le jeudi 13 février, sur les pubs et restaurants de la rue Monnot, des habitants du secteur nous ont fait parvenir une lettre où ils font valoir que la rue est restée résidentielle, même durant la guerre. Dans leur lettre, les riverains se plaignent depuis l’ouverture des pubs et des restaurants dans le secteur, spécialement depuis le mois d’août dernier, du tapage nocturne et des embouteillages. Dans leur missive, ils relèvent qu’ils « réclament uniquement le droit de dormir chez eux » et soulignent que les pubs et les restaurants ne sont pas insonorisés et que les trottoirs sont squattés par les valets parking. Les habitants de la rue Monnot dénoncent également le bruit des klaxons, celui des voitures aux installations stéréo tonitruantes et celui « des soulards qui braillent, urinent et vomissent dans les entrées des immeubles, sonnent aux interphones et vandalisent les voitures ». Les riverains relèvent aussi qu’ils doivent vivre avec la pollution sonore et atmosphérique des générateurs qui alimentent les établissements de la rue. Ils se plaignent également des ordures qui jonchent le quartier au petit matin. Les habitants de la rue Monnot se demandent enfin, si en cas d’urgences dans les maisons habitées, les secours pourraient se frayer un chemin dans le trafic pour arriver à temps. Par ailleurs, la fédération des syndicats des organismes touristiques a tenu hier une réunion présidée par Pierre Achkar. Au cours de la réunion, les problèmes des propriétaires des restaurants et de pubs de Beyrouth ont été discutés. La fédération a publié un communiqué appelant à la modernisation des lois et des réglementations qui régissent le secteur, notamment celles relatives à l’octroi de permis d’exploitation. La fédération a décidé de garder ses réunions ouvertes et de solliciter les responsables afin de trouver une solution logique et rapide aux problèmes des permis d’exploitation de restaurants et de boîtes de nuit dans la capitale.