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Opposition - Le courant aouniste critique les propos de Hariri à Radio-Vatican Le CPL dénonce « le régime policier extralégal »

Le Courant patriotique libre (CPL-aouniste) a estimé que « le régime libanais est devenu un régime policier extralégal et un satellite de la Syrie, notamment au niveau du pouvoir ». « Il s’agit d’un régime qui muselle les voix libres, ridiculise la justice, annihile l’opposition et se surpasse toujours en matière de violations des droits de l’homme et d’exactions à l’encontre des étudiants, des avocats, des médecins, des ingénieurs et de quiconque ose résister à la réalité de l’hégémonie », a indiqué le courant aouniste dans un communiqué en réponse aux propos tenus vendredi par le Premier ministre, Rafic Hariri, sur Radio-Vatican. Le Premier ministre avait notamment affirmé que « les libertés d’expression et d’opinion sont garanties » et que, « malgré toutes les rumeurs, personne ne s’en est pris à la presse », indique le CPL dans son communiqué, qualifiant les propos tenus par M. Hariri de « mensongers ». Le courant aouniste s’est interrogé sur le sens de la visite du Premier ministre au chef des services de renseignements syriens, le général Rustom Ghazalé, à Anjar, avant son départ pour Rome. « Le journaliste qui l’interrogeait sur Radio-Vatican aurait dû lui poser la question. Il aurait dû lui demander pourquoi la MTV a été fermée, pourquoi le mandat de député de l’homme qui a obtenu 35 000 voix a été annulé et pourquoi on a annoncé la victoire de celui qui n’a même pas obtenu 2 % des suffrages », a poursuivi le CPL. « Il aurait été utile de demander à M. Hariri pourquoi le président de la Chambre, Nabih Berry, avait déclaré que les résultats de sa visite au président syrien seraient visibles durant le prochain Conseil des ministres libanais (...) et pourquoi le président de la République souligne à chaque occasion que les relations libano-syriennes sont un modèle qui devrait être suivi par tous les pays arabes », a-t-il ajouté. « Pourquoi n’a-t-il pas posé de questions sur le consensus entre les responsables en matière de collusion et sur leurs divisions dès qu’il y a des commissions en jeu ? Ou encore, sur la date du retrait de l’armée et des agents des services de renseignements syriens du Liban, ou sur le sort de dizaines de détenus libanais dans les geôles syriennes ? » a demandé le CPL. Le courant aouniste a par ailleurs critiqué les propos de M. Hariri concernant « la baisse de l’émigration au cours des dernières années ». « La dette publique a atteint 32 milliards de dollars, le chômage se propage dans tous les secteurs, un tiers du peuple libanais a émigré, la crème des jeunes fait la queue devant les ambassades pour quitter le pays. Autant de signes qu’il est impossible d’ignorer et qui constituent des preuves de l’effondrement économique, de la banqueroute de l’État et de la famine qui touche la population », a indiqué le CPL. Et de conclure : « Nous espérons que ces questions, si elles ont été occultées par la radio concernée, ont été quand même posées à M. Hariri et à ses pairs par les hauts responsables au Vatican, que nous savons engagés au service de la liberté, de la dignité et de l’homme. »
Le Courant patriotique libre (CPL-aouniste) a estimé que « le régime libanais est devenu un régime policier extralégal et un satellite de la Syrie, notamment au niveau du pouvoir ». « Il s’agit d’un régime qui muselle les voix libres, ridiculise la justice, annihile l’opposition et se surpasse toujours en matière de violations des droits de l’homme et d’exactions à...