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L’ascension d’un grand de la haute Christian Lacroix: le couturier du soleil...(photos)

Les femmes libanaises aiment Lacroix... Parmi ses clientes régulières, bon nombre de noms nous sont familiers et son inspiration trouve de nombreux échos sur notre territoire... Il faut dire que ce créateur est un des rares couturiers qui font entrer le soleil et sa lumière dans leur vision de la mode. Son style évoque tout ce qui s’oppose au Nord: exubérance, gaieté, couleur, joie de vivre et s’habiller en conséquence... Il n’en fait pas d’ailleurs un secret puisque, dans un de ses entretiens avec la presse, il proclamait: «Je suis profondément convaincu que le Sud ne se vit qu’à plein temps...» Né à Arles, en 1951, c’est par des études d’histoire de l’art, à l’Université de Montpellier, poursuivies à Paris, qu’il commence sa vie d’adulte, dans l’idée de devenir conservateur de musée! Un bref passage chez Hermès le poussera à bifurquer de sa route... «Les voyages les plus importants sont ceux qu’on fait dans sa tête, dira-t-il plus tard..., Le Sud, en fait, c’est plutôt un état d’esprit: la latinité. Une sorte de bulle qui m’environne et que je transporte partout...» Sans s’avouer écartelé, Christian Lacroix revient avec nostalgie sur son passé, à Arles, aux premiers temps de sa vie. «J’aurais forcément dessiné, fait de l’illustration, créé des tissus. Juste avant de lancer ma propre maison d’ailleurs, j’avais envisagé de collaborer avec la maison Souleilado. J’aurais peut-être même monté une maison de couture. Jackie Kennedy, lorsqu’elle venait dans le coin, ne manquait jamais de se rendre chez Sully Dumas, le couturier propriétaire d’une vieille maison provençale, renfermant des vêtements d’une étonnante modernité.» Lacroix travaillera cinq ou six ans «en mercenaire», comme il l’a avoué dans l’un de ses entretiens à Madame Figaro (n° 876 – 9/8/01), chez Patou avant d’ouvrir sa propre maison et «d’inventer son propre mode d’emploi»... En 1987, Christian Lacroix lancera «sa» couture portant son nom et, une année plus tard, son prêt-à-porter... Éloge du blush Le blush est un allié précieux à condition de bien s’en servir. Il faut savoir, en effet, que les couleurs foncées creusent les traits tandis que les couleurs claires donnent du relief. Pour atténuer des joues trop creuses, appliquer une couleur foncée sur la partie saillante des pommettes et une claire sur le creux des joues. Des pommettes trop émaciées peuvent durcir les traits. Le blush est un précieux assistant pour leur redonner de la rondeur. En évitant de poser le blush au creux des joues, ce qui accentuerait leur côté anguleux, l’appliquer, en arrondi, avec un gros pinceau rond sur le sommet de la pommette (notre photo), là où l’os est le plus saillant. Tapoter le produit du bout des doigts si le fard utilisé est en crème jusqu’à ce qu’il se fonde parfaitement au reste de la carnation. Un menton proéminent Cette imperfection, assez courante chez les visages très minces, se camoufle facilement. Déposer une touche de blush sur la pointe du menton, ce qui va le minimiser visiblement. Éviter, côté couleur, les teintes foncées ainsi que les bruns, donnant la préférence aux pêche, abricot, dont l’action de révélateur sur les teintes ternes est vraiment miraculeuse. À savoir: les teintes foncées creusent tandis que les claires donnent du relief. Pour atténuer des joues trop creuses, appliquer une poudre compacte foncée sur la partie saillante des pommettes et une claire sur le creux des joues. Peeling Rajeunir sans bistouri Le peeling (exfoliation) est un moyen de redonner à la peau son éclat et de rajeunir sans chirurgie. Il va de soi que ses résultats ne peuvent être ni aussi longs ni autant spectaculaires que ceux du lifting. Mais à part le fait qu’il permet de gagner du temps «en beauté» et en jeunesse, il présente une solution intéressante aux personnes récalcitrantes au recours au «bistouri». Il n’est pas aussi radical que le filting... Sa fonction consiste à éliminer de la surface de la peau ridules, taches et rides, c’est-à-dire les signes du vieillissement. La concentration du produit actif et son temps d’application déterminent la force des différents peelings. «Superficiel» signifie que le produit limite son action au niveau de l’épiderme. «Moyen» ou «Profond», il attaque le derme. Les peelings sont généralement pratiqués par des dermatologues ou des esthéticiens spécialisés et formés en soins esthétiques. Peau éclatante grâce au « Superficiel » L’action du «Superficiel» est limitée à l’épiderme, la couche superficielle de la peau. Il assure un réel coup d’éclat au visage mais nécessite des séances répétées. Il est réalisé avec de l’acide glucolique ou de la résorcine. Le peeling à l’acide glucolique se limite à l’épiderme. La peau est auparavant préparée à l’aide de crèmes spécifiques. Par la suite, le produit exfoliant est appliqué à raison d’une fois par semaine. Le nombre des séances dépend du type de la peau. Quatre à huit semaines peuvent être nécessaires. La peau ne pèle pas et retrouve progressivement son éclat. Le peeling à la résorcine est réalisé à l’aide d’une pâte contenant une très petite quantité de phénol. Afin d’éviter des suites plus lourdes, la pâte au phénol est directement appliquée sur le visage durant une pose de deux minutes. Une pose plus longue peut occasionner des suites plus sérieuses. Si la peau n’est pas trop abîmée, une séance par trimestre est suffisante. Autrement, la «Moyenne» serait une séance toutes les six semaines à renouveler cinq à six fois, selon la réponse de la peau. Pour gommer taches et ridules Ce genre de peeling agit sur la couche première du derme. Il donne un coup de lumière, estompant les taches et les ridules. Le peeling à l’acide trichloracétique est mélangé à une substance limitant sa pénétration dans la peau et un colorant permettant de visualiser sa pénétration dans le derme. En principe, deux séances sont recommandées à trente jours d’intervalle. La coloration bleue de la peau s’estompe en quelques heures. La peau pèle pendant 4 à 5 jours. Le Softpeel (à l’acide thrichloracétique 20 à 35%), mélangé à plusieurs autres molécules chimiques qui harmonisent sa pénétration, agit sur le visage et le cou. Un échauffement de la peau survient pendant cinq à dix minutes. La pose d’une pommade antibiotique termine cette étape. Les suites: une peau rose qui vire au brun et pèle pendant cinq à six jours. Au cours des semaines qui suivent, le résultat s’amplifie de jour en jour. Vogues Jean, so snob Le denim est précieux grâce à Ahmed Mouhtari, à Londres. Ayant bien assimilé mœurs et leçons de l’Occident, il réussit à détourner, à son profit, les jeans. En chinant aux Puces de Londres et ailleurs des jeans 501 (uniquement), il les délave, les rehausse de strass et/ou de fausses pierres, leur applique de la mousseline fleurie, des «patches» ou des chaînes, dans une harmonie démente qui enflamme le désir de les avoir! Les commandes pleuvent, car chaque jean anobli par son art est unique, devenant automatiquement pièce de collection... Travaillé à la main, chaque modèle est unique et d’une harmonie folle, parfaite! Temps d’exécution de chaque pièce: trois heures, trente minutes. Prix de la merveille: 252 euros. Annoncé pour l’automne prochain, le jean rehaussé d’applications en vison... L’effet Jackie Dans le même ordre d’idées se classe la chasse au badge Jackie Kennedy millésimé, America’s First Lady ou Supersonic First Lady, à son effigie. Il est arboré, selon les codes de ses fans, de deux manières: épinglé sur le sac baguette ou sur le revers de la veste portée avec un jean Marc Jacobs! Détail qui a son importance: les ventes les plus opulentes se réalisent à la boutique du musée Metropolitan, aussi bien par des touristes que par des autochtones. Le luxe d’être en faux Le grand luxe de «tout faux» serait-il le sommet du snobisme? Aujourd’hui, de New York à Palm Beach et de Gstaad à Rimini, on s’arrache, dans le beau monde, les couvertures et plaids en fausse fourrure d’une persona grata, du gratin international, signés Arlette de Miranda Correa, décoratrice attitrée de la noblesse errante internationale et promotrice de ses couvertures en faux léopard que se dispute la jet-set internationale. Ses Tissavel (le nom de ses créations) allient des saris asiatiques anciens aux couvertures Hermès, de précieux tissus de récupération au faux vison ou du léopard tissé machine. Dans le passé de l’inventrice, on compte les sacs coupés dans des jeans, porteurs de «patches» et d’ornements en diamants Swarovski, cloutés et ornés de touche de vrai python. Dior sadomaso... Hommes enchaînés, filles découpées annoncent une ligne de bijoux signés Victoire de Castellane. Créatrice à succès d’une collection de chaînettes en or, amovibles, reliant la bague à un bracelet, un anneau à l’orteil et un autre à la cheville. La collection comporte aussi des colliers rejoignant une chaîne-ceinture terminée par un (gros) diamant, à poser au creux du nombril! Le terme «couverte(s) de bijoux» trouve ainsi, grâce à cette créatrice à imagination fertile, son plein sens. Et le sadomasochisme sa très noble promotrice.
Les femmes libanaises aiment Lacroix... Parmi ses clientes régulières, bon nombre de noms nous sont familiers et son inspiration trouve de nombreux échos sur notre territoire... Il faut dire que ce créateur est un des rares couturiers qui font entrer le soleil et sa lumière dans leur vision de la mode. Son style évoque tout ce qui s’oppose au Nord: exubérance, gaieté, couleur, joie de...