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Changes et Bourses Relâchement des pressions sur le dollar et les Bourses

Le climat entourant le marché des changes de Beyrouth n’a subi aucun changement hier, l’offre du dollar restant réticente à se placer alors que la demande continuait à être partagée entre les banques de la place et la BDL. Dans ce contexte, le maintien par cette dernière de sa fourchette d’intervention entre 1 501 LL à l’achat et 1 514 LL à la vente a servi à faire fixer le billet vert au même taux moyen indicatif de 1507,50 LL et à le faire négocier entre 1 501 et 1 501,25 LL. Pourtant, le volume d’affaires de la journée d’hier n’aurait pas dépassé quelque huit millions de $, conjointement placés à l’achat par les banques et la BDL. À l’étranger, le dollar a repris un peu son souffle sur les marchés des changes internationaux, profitant de rééquilibrages de portefeuilles et de bonnes nouvelles économiques en provenance des États-Unis. De plus, la confirmation par le secrétaire américain au Trésor, John Snow, de la politique du dollar fort a également agi dans le même sens. À cet égard, les opérateurs ont été sensibilisés par la hausse de 0,2 % des commandes de biens durables et de 3,5 % des ventes de logements neufs aux États-Unis en décembre, témoignant du bon fonctionnement des deux secteurs de l’industrie et de la construction. Il en est de même de l’annonce d’un recul moins fort que prévu de l’indice de confiance des consommateurs américains, à 79 points au lieu de 78,50 points en janvier contre 80,7 points en décembre, qui a été accueilli avec soulagement. Enfin, le témoignage de M. Snow devant le Sénat en faveur d’un dollar fort est venu mettre fin aux craintes d’une inflexion de la politique monétaire actuelle de l’Administration américaine. Quant au discours du président George W. Bush sur l’état de l’Union, il ne devait apporter aucun élément nouveau sur le marché dans la mesure où il devait réitérer les grandes lignes de son récent plan de relance économique. Toutefois, les incertitudes entourant toujours la situation irakienne et l’annonce d’un indice IFO sur le climat des affaires en Allemagne meilleur que prévu (à 87,4 points en janvier contre 87,3 points en décembre) sont venues limiter les gains du dollar. Il s’est en effet finalement négocié à New York à 1,0825 pour un euro contre 1,0855 la veille, à 1,6395 pour un sterling contre 1,6370, à 1,3580 FS contre 1,3525 et à 118,70 yens contre 118,40. En Bourse, les marchés américains des actions ont renoué avec la hausse hier, soutenus par de bons indicateurs conjoncturels et des résultats d’entreprises meilleurs que prévu. Le positivisme manifesté par le président Bush sur l’état de l’économie dans son discours à la nation a également rassuré la communauté financière. En effet, Wall Street a gagné 1,25 % et le Nasdaq 1,29 %. De l’autre côté de l’Atlantique, les Bourses européennes avaient enregistré des rebonds bien faibles en raison de l’attentisme des principaux fonds d’investissement qui sont restés en retrait du marché en attendant l’issue de la crise irakienne. À la Bourse de Beyrouth, on a relevé seulement la baisse de 300 actions C de la Byblos Bank de 1 3/8 à 1 1/4 $ et de 500 actions du Beirut Interbank Fund de 102 à 101 1/4 $, alors que 305 actions A et 200 actions B de Solidere se sont maintenues à 4 3/4 et 5 $ ainsi que 15 actions C de la banque Audi, 50 000 actions C de la Bank of Beirut et 10 000 actions de Holcim à 15 $, 7 13/16 $ et 19/32 $ respectivement. Élie KAHWAGI
Le climat entourant le marché des changes de Beyrouth n’a subi aucun changement hier, l’offre du dollar restant réticente à se placer alors que la demande continuait à être partagée entre les banques de la place et la BDL. Dans ce contexte, le maintien par cette dernière de sa fourchette d’intervention entre 1 501 LL à l’achat et 1 514 LL à la vente a servi à faire...