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Kabbani, Kabalan et Fadlallah critiquent les querelles entre les pôles du pouvoir

Le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, le chef du Conseil supérieur islamique, cheikh Abdel-Amir Kabalan, et le sayyed Mohammed Hussein Fadlallah ont critiqué hier le climat politique qui prévaut actuellement dans le pays, et plus particulièrement les règlements de comptes entre les pôles du pouvoir. Le mufti de la République, Mohammed Rachid Kabbani, a estimé que « le pays ne peut plus supporter les crises » et qu’« il ne faut plus exposer le développement économique et social du pays au danger ». « Dans ce cas de figure, il n’y a ni gagnant ni perdant. Dans tous les cas, c’est le pays qui perd, et les intérêts du pays ne sont pas un ring ou un champ d’expérience en toutes circonstances. Que serait-ce alors lorsque l’avenir du pays est en péril et la marche évolutive de l’État à la croisée des chemins ? », s’est interrogé cheikh Kabbani, au cours d’une cérémonie à l’occasion de la réhabilitation de la mosquée de l’émir Mounzer dans le centre-ville, en présence du Premier ministre, Rafic Hariri, du ministre des Finances, Fouad Siniora, et d’une pléthore de députés. De son côté, cheikh Abdel-Amir Kabalan a appelé à « l’unité interne et à la coordination, loin des conflits artificiels et préfabriqués, pour être en mesure de faire face aux circonstances et aux défis qui pourraient redistribuer les cartes et ébranler les entités ». « Nous avons un besoin urgent de crédibilité dans les rapports, d’un engagement réel au service de la Constitution et d’une participation effective aux responsabilités nationales, sociales et économiques », a-t-il ajouté dans son prêche du vendredi à la mosquée de l’imam Hussein ben Ali, à Bourj-Brajneh. Pour sa part, sayyed Mohammed Hussein Fadlallah a estimé que « la politique libanaise a atteint un niveau particulièrement bas, qui ne fait pas honneur à un pays civilisé (...) ». Dans son prêche du vendredi à Haret-Hreik, sayyed Fadlallah a affirmé que « tous doivent se soumettre à la Constitution qui règlemente les décisions des gouvernants et détermine les responsabilités du peuple libanais ». « S’il y a des failles dans certaines lois, c’est au Parlement, en coordination avec le pouvoir exécutif, de corriger les erreurs sans exposer le pays et le peuple à des crises gouvernementales », a-t-il conclu.
Le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, le chef du Conseil supérieur islamique, cheikh Abdel-Amir Kabalan, et le sayyed Mohammed Hussein Fadlallah ont critiqué hier le climat politique qui prévaut actuellement dans le pays, et plus particulièrement les règlements de comptes entre les pôles du pouvoir. Le mufti de la République, Mohammed Rachid Kabbani, a...