La Russie et la Turquie ont mené presque conjointement hier une offensive diplomatique visant à éviter une guerre contre le régime de Bagdad, alors que les États-Unis bâtissent peu à peu leur force d’invasion aux portes de l’Irak. Moscou a en effet mis en garde hier Washington contre toute action militaire sans l’aval de l’Onu, la jugeant « illégitime », après avoir dénoncé la veille le « verbiage gratuit » des États-Unis au sujet des capacités militaires irakiennes. De son côté, la Turquie, qui craint les répercussions d’un conflit en Irak sur sa minorité kurde, fait campagne en direction des pays arabes pour une solution pacifique de la crise. Le Premier ministre turc, Abdullah Gül, n’a cessé de répéter, lors de ses visites hier et samedi en Égypte et en Syrie, son refus de « voir l’Irak divisé ». PAGE 11
La Russie et la Turquie ont mené presque conjointement hier une offensive diplomatique visant à éviter une guerre contre le régime de Bagdad, alors que les États-Unis bâtissent peu à peu leur force d’invasion aux portes de l’Irak. Moscou a en effet mis en garde hier Washington contre toute action militaire sans l’aval de l’Onu, la jugeant « illégitime », après avoir...
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