Alarmé par la crise, Annan aujourd'hui en Israël Retour progressif au calme dans les Territoires après l'ultimatum de Barak

L’Iran a vivement condamné dimanche les «actions sauvages d’Israël» au Liban, au lendemain de tirs israéliens qui ont fait deux tués parmi les réfugiés palestiniens et vingt blessés au Liban-Sud. «L’Iran condamne fermement les actions sauvages du régime sioniste qui a bombardé les populations sans défense du Liban-Sud», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hamid-Reza Assefi. «Le régime sioniste a abouti à une impasse et il est incapable de répondre à la vague de colère, de frustration et de révolte des musulmans dans le monde entier et en particulier à l’intifada (soulèvement) du peuple palestinien», a ajouté M. Assefi, dont les propos étaient rapportés par la presse. L’Iran, qui ne reconnaît pas Israël, a appelé à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), qu’il préside, pour examiner la situation dans les territoires palestiniens. Depuis le début des violences le 28 septembre, des dirigeants du Hamas, mouvement islamiste palestinien hostile à la paix avec Israël, ont séjourné en Iran d’où ils ont appelé à la poursuite du soulèvement et à l’arrêt de toute négociation de paix. Samedi soir, M. Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas, a affirmé à la télévision iranienne que les États-Unis et Israël avaient «peur d’une véritable guerre» et assuré que «tout le peuple palestinien participait à la nouvelle intifada». Pour sa part, le ministre iranien des Affaires étrangères Kamal Kharazi a mis en garde L’État hébreu contre une «aventure (militaire) au Liban», dans une déclaration à la télévision satellitaire qatariote al-Jazira. «Je n’écarte pas l’éventualité d’une aventure israélienne au Liban», a déclaré M. Kharazi. «Le résultat (d’une telle aventure) sera amer pour Israël», a ajouté M. Kharazi, en affirmant «le soutien de l’Iran à la Syrie et au Liban face aux menaces israéliennes».