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Actualités - CHRONOLOGIE

Education Les enseignants du public réclament une solution rapide à l'affaire des attestations

La polémique sur l’affaire des attestations scolaires nécessaires aux parents pour transférer leurs enfants des écoles privées aux écoles publiques n’est pas près de finir. Alors qu’on attendait la soumission hier soir au Conseil des ministres du projet élaboré par le ministre de la Réforme administrative Hassan Chalak et qui propose, «à titre exceptionnel», d’admettre dans les établissements publics les élèves ne disposant pas d’une attestation, quitte à ce que ceux-ci redoublent en fin d’année si les parents ne se sont pas acquittés de leur dû auprès de leur ancienne école privée, il n’en a rien été. L’étude du projet Chalak, qui s’est déjà attiré les foudres des établissements privés, a été reportée à une séance ultérieure du Conseil des ministres. Le report de ce dossier vivement controversé intervient au moment où les enseignants du public réclamaient hier au ministre de l’Éducation, Mohammed Youssef Beydoun, une solution «rapide et adéquate» au problème des attestations. Dans un communiqué commun, la ligue des enseignants du secondaire dans les écoles publiques et le conseil des ligues des enseignants du primaire et du complémentaire dans les écoles publiques ont également demandé à M. Beydoun «de concilier à la fois le droit des élèves à l’éducation et les intérêts des écoles dans la recherche d’une solution». Les enseignants du public ont par ailleurs appelé M. Beydoun à mettre en application sa décision visant «à assurer la place de chaque élève dans les établissements publics» et l’ont invité «à effectuer des visites dans ces établissements pour constater de par lui-même le cas des milliers d’élèves postulant à une place et dont les demandes sont rejetées pour manque de place». Les enseignants ont en outre exprimé leur surprise que la loi qui a exempté les parents des frais d’écolage dans les établissements publics n’était valable que pour une seule année, «et n’a été votée que dans le cadre du projet du budget 2001 qui laisse prévoir une diminution de la part affectée à l’enseignement officiel». Les enseignants du public ont enfin réclamé au haut comité de secours le versement immédiat d’avances équivalentes à la moitié du budget de chaque école avant la mi-octobre, afin que ces écoles puissent entamer leur année scolaire sans retard. «Dans le cas contraire, la responsabilité de tout retard sera imputée au pouvoir et au ministère de l’Éducation», a conclu le communiqué.
La polémique sur l’affaire des attestations scolaires nécessaires aux parents pour transférer leurs enfants des écoles privées aux écoles publiques n’est pas près de finir. Alors qu’on attendait la soumission hier soir au Conseil des ministres du projet élaboré par le ministre de la Réforme administrative Hassan Chalak et qui propose, «à titre exceptionnel»,...