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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Réactions favorables dans les milieux chrétiens Lahoud prend le contre-pied de l'appel de Bkerké

En déclarant tout haut ce que la plupart des Libanais pensent à voix basse au sujet du problème de la présence syrienne, les évêques maronites ont ouvert, sans détours, le débat sur le dossier épineux du rééquilibrage des rapports avec Damas. Le communiqué historique de mercredi dernier publié par Bkerké a ainsi suscité au cours des dernières vingt-quatre heures des réactions contradictoires. Le président Émile Lahoud a pris la tête de la contre-offensive en réaffirmant que le stationnement des troupes de Damas dans le pays est «légal et provisoire». Sans désigner explicitement l’Assemblée des évêques maronites, le chef de l’État a estimé que «les dernières prises de position (…) encouragent les surenchères et attisent les instincts confessionnels et sectaires». Il reste que le communiqué de Bkerké a été très favorablement accueilli non seulement par les pôles d’influence qui reflètent traditionnellement le point de vue du camp chrétien (le PNL, le député Albert Moukheiber, la Ligue maronite), mais également par des députés nouvellement élus sur les listes soutenues par le pouvoir, comme M. Farès Seaïd. Parmi les réactions significatives sur ce plan, notons celle de M. Émile Émile Lahoud qui a dénoncé les attaques contre Bkerké, s’interrogeant sur les raisons pour lesquelles le communiqué des évêques maronites a provoqué un tel tollé alors que personne n’a trouvé à redire lorsque certaines parties ont adopté ces derniers mois la même attitude que celle de Bkerké au sujet du rééquilibrage des relations avec Damas. En tout état de cause, la contre-offensive du camp prosyrien s’est traduite hier par l’annonce du transfert du dossier du général Michel Aoun à un nouveau juge d’instruction, alors que Radio-Damas accusait Tel-Aviv de vouloir «saboter les relations entre le Liban et la Syrie».
En déclarant tout haut ce que la plupart des Libanais pensent à voix basse au sujet du problème de la présence syrienne, les évêques maronites ont ouvert, sans détours, le débat sur le dossier épineux du rééquilibrage des rapports avec Damas. Le communiqué historique de mercredi dernier publié par Bkerké a ainsi suscité au cours des dernières vingt-quatre heures des...