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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Diplomatie - L'ambassadeur des Etats-Unis s'explique sur la conférence des pays donateurs Satterfield : aucune pression n'est exercée sur le Liban

L’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield, a effectué hier une tournée auprès des chefs de l’État, du Parlement et du gouvernement, MM. Émile Lahoud, Nabih Berry et Sélim Hoss, dans le but évident d’exposer la position de l’administration US sur la question de la conférence des pays donateurs dont la date a été reportée. Il a démenti les informations selon lesquelles Washington se sert de cette conférence comme instrument de pression destiné à obtenir le désarmement du Hezbollah et le déploiement de l’armée au Liban-Sud et a affirmé la nécessité de bien la préparer afin qu’elle soit couronnée de succès. Dans une déclaration à la presse au terme de son entretien avec M. Berry, place de l’Étoile, le diplomate américain a indiqué qu’il a assuré son hôte de l’attachement de Washington à l’organisation de la conférence pour que le Liban puisse obtenir les fonds dont il a besoin afin de développer la bande frontalière. «Je tiens à préciser, a-t-il ajouté, que nous avons toujours dit – et nous n’étions pas les seuls d’ailleurs – qu’en vue de meilleurs résultats pour le Liban, il fallait bien préparer la conférence afin d’assurer au pays l’assistance dont il a besoin. Il incombe aux pays donateurs d’aider sérieusement à assurer la stabilité, la sécurité et la paix aux habitants du Liban-Sud. Nous continuerons de notre part d’œuvrer pour contribuer à subvenir aux besoins de cette région». Des rapports « excellents » et « positifs » Après avoir qualifié d’«excellents» et de «positifs» les rapports entre Beyrouth et Washington, M. Satterfield a exprimé le souhait que les autorités libanaises ne croiront pas «ce que les médias ont rapporté» au sujet des motifs du report de la conférence des pays donateurs. Concernant la date prévue pour cette réunion, il a indiqué qu’elle «dépend en définitive des préparatifs entrepris par la Banque mondiale, le Fonds international de développement et le Fonds arabe de développement», niant l’existence de pressions exercées sur le gouvernement pour l’amener à déployer l’armée dans la bande frontalière. «Nous prenons très au sérieux la responsabilité des pays donateurs à l’égard des habitants de la région et nous estimons qu’une certaine responsabilité incombe également au gouvernement libanais, qui doit s’efforcer de maintenir la sécurité et la stabilité au Liban-Sud. Nous espérons qu’il assumera correctement cette responsabilité, mais il serait erroné de parler de pressions exercées sur les autorités libanaises», a-t-il déclaré. M. Satterfield a développé les mêmes idées au terme de son entretien avec le chef du gouvernement, ajoutant en réponse à une question qu’il n’y a pas lieu de lier la tenue de la conférence des pays donateurs à l’échéance présidentielle américaine ou à la formation d’un nouveau gouvernement au Liban.
L’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield, a effectué hier une tournée auprès des chefs de l’État, du Parlement et du gouvernement, MM. Émile Lahoud, Nabih Berry et Sélim Hoss, dans le but évident d’exposer la position de l’administration US sur la question de la conférence des pays donateurs dont la date a été reportée. Il a démenti les informations selon...