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Actualités - OPINION

Onu soit qui mal y pense

De traviole et avec quelques tours de manivelles de retard, voilà que le Sissou s’en est allé avec son cartable plaider notre cause à l’Assemblée de l’Onu. Il aurait pu y aller, une semaine plus tôt, mater un brin la partouze du millénaire. Mais ça, on le savait, l’Austère n’aime pas les flonflons et préfère se rabattre sur les ronrons. En fait, Sélim avait une double mission : tendre la main aux investisseurs pour ramener des sous et le pied aux Palestiniens pour qu’ils débarrassent le plancher. Des sous, il n’en aura que la petite monnaie, et les Palestiniens lui feront poliment un pied de nez. Tu serais bourré de fric, tu placerais, toi, un fifrelin dans un Liban-Sud constellé de barbus, pendant que nos soldats bronzent dans leurs casernes ? Tu te vois en train de monter une PME près de la Porte de Fatma, au milieu des balles qui miaulent, des cailloux qui volent, de l’huile à frire qui rissole et des ahuris qui rigolent ? Présente-moi vite le banquier qui accepterait de financer un tel barnum et je te l’envoie dare-dare finir sa carrière à la faculté de médecine. Dans un bocal. Autre chose : tu serais palestinien, installé ici depuis lulure, vivant de petites rapines ou de grandes combines… Bon, je dis pas que Aïn el-Héloué et Rachidiyé, c’est le Club Med, mais de là à s’expatrier dans la poubelle de Gaza, fréquenter Arafat et ses sbires corrompus, croupir dans une baraque, subir les caprices de Barak, pour finir sa vie à saute-mouton entre les secteurs autonomes de la Palestine, faut vraiment être un allumé du cloaque. Les Palestiniens, suffit pas de hurler à l’implantation pour s’en débarrasser. Comme si celle-ci allait se faire au moyen d’une cérémonie officielle, avec petits fours et distribution de passeports. Alors, je t’abrège : ni les investisseurs viendront ni les Palestiniens partiront. À force de tendre la main aux uns et présenter le pied aux autres, Sissou finira par rentrer les mains vides et les pieds nus…
De traviole et avec quelques tours de manivelles de retard, voilà que le Sissou s’en est allé avec son cartable plaider notre cause à l’Assemblée de l’Onu. Il aurait pu y aller, une semaine plus tôt, mater un brin la partouze du millénaire. Mais ça, on le savait, l’Austère n’aime pas les flonflons et préfère se rabattre sur les ronrons. En fait, Sélim avait une...