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Actualités - REPORTAGES

Plus de 12.000 sites archéologiques et une histoire mouvementée (photos)

Qui dit Irak dit histoire et archéologie ! Car l’Irak d’aujourd’hui est la Mésopotamie d’autrefois. Sa terre regorge des vestiges des plus grandes civilisations. Sumériens, Akkadiens et Babyloniens s’y sont succédé. Tous ont laissé leurs traces. Leurs palais et leurs temples grandioses immortalisent conquérants et peuples. Et les noms de leurs vieilles cités ont souvent enflammé l’imagination des poètes et des artistes d’Occident. Quant à la tour de Babel, elle a été reproduite des dizaines de fois par des peintres européens qui n’y avaient jamais mis les pieds. La description qu’en fait l’Ancien Testament suffit. L’Irak figure parmi les pays qui ont connu les premières fouilles archéologiques. En fait, les passionnés des civilisations anciennes se faisaient passer pour des ambassadeurs occidentaux afin d’avoir la possibilité de fouiller les sites de l’Irak. Leurs travaux ont finalement porté leurs fruits. Le British Museum et Le Louvre regorgent d’antiquités mésopotamiennes ramenées en Europe par ces premiers archéologues qui ont déterré les cités englouties par le sable. Babylone, Khorsabad, Our, Ninive… et tant d’autres sites ont modifié à plusieurs reprises les hypothèses archéologiques et historiques. La mise au jour d’une tablette ornée de dessins figuratifs au Niveau IV du site d’Ourouk est la première forme d’écriture adoptée par l’homme, marquant de la sorte le début de l’histoire. Vers 4500 av. J-C, le sud de l’Irak a abrité la civilisation sumérienne qui a irrigué ses champs, utilisé les mathématiques et découvert l’écriture. Ses temples à degrés, les ziggourats, s’élevaient à plus de 60 m du sol, Aujourd’hui, leurs ruines constituent les uniques montagnes du désert. Vers 2340 av. J-C, les Akkadiens, dirigés par Sargon Ier, ont supplanté les dynasties des cités du sud de l’Irak et édifié un nouvel empire. Mais ce dernier sera détruit trois siècles plus tard par les rois amorrites qui ont unifié la Mésopotamie et fait de Babylone leur capitale. Elle restera le centre de l’empire pendant plus de 1 000 ans. C’est son premier âge de gloire, durant lequel un des plus vieux codes juridiques de l’humanité a été écrit par le roi Hammourabi. Babylone, centre de la Mésopotamie Vers 700 av. J-C, les Assyriens, peuple du Nord de l’Irak, ont dominé la Mésopotamie, la Syrie et le Liban, faisant de Ninive leur capitale. Mais cet empire n’a pas duré longtemps. Babylone redevient le centre de la Mésopotamie avec Nabuchodonosor II, ce grand conquérant qui a mis à sac les pays du Levant, détruit le temple de Jérusalem et déporté les juifs en Mésopotamie. C’est durant cette période que se tissent les légendes sur Babylone. Des populations, toutes races confondues, se côtoient dans ses rues. Ses savants connaissent l’astrologie et les mathématiques et divisent les journées en 24 heures. La mort de Nabuchodonosor II marque le début du déclin de la civilisation mésopotamienne. Mèdes, Perses et Hellènes se sont succédé sur ses terres. Une période de troubles, s’étendant sur plus d’un millénaire, a régné sur les différentes régions de l’Irak actuel. Et il faut attendre les dynasties abbassides, de 750 à 1258 ap. J-C, pour que Bagdad vive une nouvelle ère de gloire. Cette ville des Mille et une nuits, construite pour être le siège des califats abbassides, a été détruite par Gengis Khan. En fait, après cette conquête mongole, différentes dynasties faibles se sont succédée en Irak, suivies de l’emprise ottomane et finalement de la colonisation britannique.
Qui dit Irak dit histoire et archéologie ! Car l’Irak d’aujourd’hui est la Mésopotamie d’autrefois. Sa terre regorge des vestiges des plus grandes civilisations. Sumériens, Akkadiens et Babyloniens s’y sont succédé. Tous ont laissé leurs traces. Leurs palais et leurs temples grandioses immortalisent conquérants et peuples. Et les noms de leurs vieilles cités ont...