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Actualités - OPINION

En gros plan Tom Cruise prend le relais du Gladiator

– Vaillants combattants du box-office, Russell Crowe en gladiateur et Tom Cruise missionnaire de l’«impossible» ramènent les spectateurs en rangs serrés vers les salles obscures. L’opération a commencé avec le film spectaculaire de Ridley Scott, intelligemment nourri des souvenirs héroïques de Quo Vadis?; Ben-Hur et autres Spartacus. Après tout, à toutes les époques, les jeux du cirque ont toujours séduit les foules. – Après quoi, Tom Cruise, avec le superfilm d’action de John Woo, Mission: Impossible 2, a pris le relais (plus de 4000 entrées, le premier jour de la sortie!). On peut discuter certains aspects de M.I.2, film dont la critique «intello» parisienne a fait une analyse quasiment structuraliste (!), mais les résultats sont là. Ce qui nous intéresse, ici, c’est l’enseignement à tirer de ce double évènement. D’abord, il est bel et bien démontré que – canicule ou pas – une superproduction lancée en pleine saison d’été peut mobiliser le public. Ce qui est une bonne chose pour l’ensemble de l’exploitation même si films quelconques et petites salles n’ont dû profiter que très relativement de cet afflux de spectateurs. – Autre considération importante. Les sorties de The Gladiator et M.I.2 ont été étalées sur quelques semaines (il est vrai dans le même circuit), en attendant celle du film de Roland Emmerich, The Patriot, avec Mel Gibson (autre grand succès à prévoir), annoncée pour le 18 août. Excellente stratégie: s’il y a harmonisation – on voudrait oser y croire! – c’est là un signe de progrès bienvenu. Nous l’avons souvent répété, sans nous lasser: l’époque de la concurrence déchaînée, aux objectifs localement limités, est dépassée, totalement révolue. Une vision nouvelle, planifiée et positive, s’impose. Qui sait?!...
– Vaillants combattants du box-office, Russell Crowe en gladiateur et Tom Cruise missionnaire de l’«impossible» ramènent les spectateurs en rangs serrés vers les salles obscures. L’opération a commencé avec le film spectaculaire de Ridley Scott, intelligemment nourri des souvenirs héroïques de Quo Vadis?; Ben-Hur et autres Spartacus. Après tout, à toutes les époques,...