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Actualités - CHRONOLOGIE

Otages - Tractations pour une relaxation prochaine des quatre femmes retenues à Jolo Marie Moarbès bientôt libre ?

Les négociations pour la libération des otages de Jolo traînent en longueur, mais elles semblent devoir porter prochainement quelques fruits. Des sources diplomatiques à Beyrouth ont révélé hier qu’il était question de libérer les quatre femmes parmi les otages occidentaux : Marie Moarbès, deux Françaises et une Sud-Africaine, dans les prochains jours. Bonne nouvelle donc pour Marie. Elle pourrait, avec ses camarades détenues à Jolo, retrouver prochainement la liberté. L’information est à prendre avec circonspection tant les déceptions se sont succédé ces derniers temps. Mais les sources diplomatiques qui l’annoncent estiment que cette fois, c’est encore plus sérieux que d’habitude. Les quatre femmes (Marie, Sonia Wendling, la journaliste Maryse Burgot ainsi que la Sud-Africaine Monique Strydom) seraient en effet devenues un poids pour leurs ravisseurs. Ceux-ci souhaiteraient avoir les mains libres pour négocier sans entraves avec les médiateurs et pouvoir utiliser éventuellement les 16 hommes qu’ils détiennent en guise de boucliers humains en cas d’assaut mené par les soldats philippins contre leurs positions. Le médiateur libyen Rajab Azzarouk ainsi que le ministre libyen des Affaires étrangères Abdel Rahmane Cholkam et le responsable de l’association de bienfaisance relevant du fils de Kadhafi, Seif al-Islam, avaient déjà précisé que ce qui faisait à chaque fois capoter l’accord de relaxation c’était le refus des autorités philippines d’une libération par petits groupes et par étapes. Les ravisseurs préfèrent ce scénario pour s’assurer que l’armée philippine ne tentera pas une opération militaire contre eux lorsque les otages auront quitté Jolo. D’autant que les garanties sur ce point tardent à venir, alors que des mouvements de troupes sont observés sur le terrain. Les Libyens appuient cette revendication des membres du groupe Abu Sayyaf estimant que la communauté musulmane du Sud des Philippines, qui réside sur cette île et sur d’autres îlots de l’archipel, est lésée et totalement marginalisée. Par conséquent, au lieu de tenter une opération contre les ravisseurs, le gouvernement devrait songer à multiplier les projets de développement dans la région et la Libye serait prête à en financer quelques-uns. Pour le gouvernement philippin et, selon les autorités libyennes, pour les Américains qui le manipulent, il n’est pas question de faire des concessions aux ravisseurs, et il serait préférable d’aboutir à une solution qui ne serait pas portée au crédit de la Libye. Quant à l’Europe, la principale concernée puisque 15 des 17 otages appartiennent à ce continent, elle semble avoir mandaté l’Allemagne qui, elle, a confié le dossier à la Libye. L’affaire est sans doute bien compliquée, mais les nouvelles semblent de plus en plus rassurantes pour Marie et ses camarades féminines. Pour une fois, cela pourrait être utile d’être une femme.
Les négociations pour la libération des otages de Jolo traînent en longueur, mais elles semblent devoir porter prochainement quelques fruits. Des sources diplomatiques à Beyrouth ont révélé hier qu’il était question de libérer les quatre femmes parmi les otages occidentaux : Marie Moarbès, deux Françaises et une Sud-Africaine, dans les prochains jours. Bonne nouvelle donc...