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Actualités - CHRONOLOGIE

Camp David - Barak négocie un contrôle partagé et Beilin conteste le mythe de l'unité de la Ville sainte Première fissure dans le mur de Jérusalem(photo)

Que le sommet de Camp David réussisse ou échoue, il aura déjà ébranlé le dogme de l’indivisibilité de Jérusalem, érigée en «capitale éternelle et réunifiée» d’Israël. Un dogme sur lequel ont grandi deux générations d’Israéliens depuis 1967. Pour la première fois depuis la conquête de la partie orientale de Jérusalem, un Premier ministre israélien discutait, depuis hier, d’un contrôle palestinien de secteurs entiers de la Ville sainte, tout en évitant autant que possible de trancher sur la question de souveraineté. Parallèlement, un ministre israélien, et non des moindres puisqu’il s’agit de Yossi Beilin, a publiquement contesté ce qu’il a qualifié de «mythe de l’unité de Jérusalem». «Ce serait une erreur historique que de faire échouer le sommet de Camp David sur cette contre-vérité», a-t-il poursuivi. Mais, pour révolutionnaire qu’elle soit, cette première fissure dans le mur de la Ville sainte ne satisfait pas les Palestiniens, qui ne voient pas pourquoi ils devraient partager le contrôle de Jérusalem-Est avec les Israéliens, alors que ces derniers continueraient d’en contrôler exclusivement le secteur occidental.
Que le sommet de Camp David réussisse ou échoue, il aura déjà ébranlé le dogme de l’indivisibilité de Jérusalem, érigée en «capitale éternelle et réunifiée» d’Israël. Un dogme sur lequel ont grandi deux générations d’Israéliens depuis 1967. Pour la première fois depuis la conquête de la partie orientale de Jérusalem, un Premier ministre israélien discutait,...