Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Carlos précise ses liens avec Hafez el-Assad

Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, a confirmé que son organisation avait été soutenue par Hafez el-Assad mais a nié tout lien avec le frère du président syrien, Rifaat. Dans un communiqué transmis hier depuis sa cellule de la prison de la Santé à Paris, après la mort du président syrien, le Vénézuélien précise ses relations passées avec Damas. «Le président el-Assad a dépêché un émissaire à Bagdad à l’automne 1978 pour m’inviter, ainsi que mes camarades, en Syrie. Depuis notre première visite officielle en Syrie en 1979, nous avons exclusivement traité avec les responsables désignés par le président Assad», explique-t-il. «Le vice-président syrien, Abdel-Halim Khaddam, lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères, était chargé de remettre des passeports diplomatiques aux cadres de notre organisation», ajoute-t-il. En revanche, Carlos présente comme des «rumeurs totalement fabriquées» les informations selon lesquelles il aurait eu des «relations de travail» avec Rifaat el-Assad. Selon lui, ces rumeurs ont été lancées dans les années 80 par le général syrien Mohammed el-Kholi, qui cherchait à détourner l’attention sur ses propres «maladresses» dans une série d’attentats «placés sous sa responsabilité». Il cite notamment l’attentat contre le bureau du journal el-Watan el-Arabi rue Marbeuf, à Paris, une explosion à la voiture piégée, également rue Marbeuf, une autre explosion au centre des Frères musulmans syriens à Berlin-Ouest. «Je peux affirmer catégoriquement que ni notre organisation, ni aucun de ses cadres n’a eu de contact avec Rifaat el-Assad», écrit-il. Carlos a été livré à la France par le Soudan en août 1994. Il a été condamné trois ans plus tard à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de deux policiers français en 1975.
Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, a confirmé que son organisation avait été soutenue par Hafez el-Assad mais a nié tout lien avec le frère du président syrien, Rifaat. Dans un communiqué transmis hier depuis sa cellule de la prison de la Santé à Paris, après la mort du président syrien, le Vénézuélien précise ses relations passées avec Damas. «Le président el-Assad a...