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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud Hoss et Annan se sont entretenus hier des empiètements israéliens

Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan et le chef du gouvernement Sélim Hoss se sont entretenus hier au téléphone de la persistance des empiètements israéliens sur la frontière libanaise, a annoncé hier soir l’Ani. Les milieux proches du chef du gouvernement sont restés discrets sur la teneur de cet entretien. Mais dans les milieux proches du pouvoir, on affirmait qu’il a permis aux deux hommes de faire le point de la situation. Les cas d’empiètements israéliens sur la frontière libanaise ont été évoqués par les deux hommes, et le secrétaire général de l’Onu a exprimé sa volonté d’en finir le plus vite possible, ce qui permettra de passer à la deuxième phase de l’application de la résolution 425 : le déploiement de la Finul dans les régions évacuées par Israël. Lundi soir, le Conseil de sécurité s’était réuni en présence d’une image télévisée de M. Annan transmise par satellite à partir de Genève, où se trouve en ce moment le secrétaire général, et avait débattu des empiètements reprochés par le Liban à Israël. Le Conseil de sécurité avait identifié et condamné cinq de ces empiètements, alors que le Liban continue d’affirmer qu’il en existe 14, y compris la poursuite du pompage des eaux du Wazzani à la source, sous l’œil vigilant de deux soldats israéliens. Le chef du gouvernement a réitéré au téléphone la volonté du Liban de ne pas céder sur ces empiètements et de ne pas accepter de déploiement de la force internationale avant qu’ils ne soient complètement éliminés. Il aurait également fait part à M. Annan de ses craintes qu’Israël ne soit en train de tergiverser à dessein. De source libanaise informée, on assure même qu’Israël s’apprête à soulever avec l’Onu des cas d’empiètements sur sa propre frontière que l’envoyé de M. Annan, Terjé Roed-Larsen, aurait omis de signaler. Si c’est bien le cas, affirment des sources libanaises, plutôt qu’en direction d’un déploiement de la Finul-bis, on se dirigerait peut-être vers des litiges frontaliers israélo-libanais dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils pourraient s’avérer insolubles. Par ailleurs, le Liban ne s’explique toujours pas le silence de l’Onu au sujet des tirs israéliens qui ont fait, samedi dernier, quatre blessés dans les rangs d’une délégation d’ingénieurs jordaniens. Le chef du gouvernement a réaffirmé hier, devant la presse, que le Liban considère ces tirs comme une violation de sa souveraineté, au même titre que les survols aériens ou les arraisonnements de barques de pêcheurs au large de Tyr. On redoute même, côté libanais, que cette volonté d’escalade exprimée par Israël ne mène, tôt ou tard, à un grave incident frontalier.
Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan et le chef du gouvernement Sélim Hoss se sont entretenus hier au téléphone de la persistance des empiètements israéliens sur la frontière libanaise, a annoncé hier soir l’Ani. Les milieux proches du chef du gouvernement sont restés discrets sur la teneur de cet entretien. Mais dans les milieux proches du pouvoir, on affirmait...