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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Dossier régional Hoss exclut tout règlement hors de la concomitance avec la Syrie

Le Premier ministre Sélim Hoss a réaffirmé hier que le retrait israélien du Liban-Sud ne signifiait «ni la paix ni un règlement» entre les deux pays et qu’un règlement avec Israël ne pouvait être envisagé hors de la concomitance des volets libanais et syrien. «Nous sommes engagés dans le cadre de la concomitance des volets», a souligné le chef du gouvernement. «En d’autres termes, nous ne sommes pas prêts à signer un accord avec Israël sans la Syrie et la Syrie n’est pas prête à signer avec Israël sans le Liban», a-t-il précisé. S’exprimant à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un colloque sur «les relations américano-arabes au XXIe siècle» à l’hôtel Carlton, M. Hoss est revenu sur la nécessité d’opérer une distinction fondamentale entre les termes de «paix», impossible sans stabilité, et de «règlement», qui n’est que «la cessation de l’état de guerre par le biais d’un accord». «La paix n’étant envisageable qu’au niveau régional», le Premier ministre a rappelé qu’un règlement avec Israël suppose cinq conditions : le respect de la concomitance des volets libanais et syrien, un règlement équitable de la question des réfugiés palestiniens au Liban, le retrait israélien de tous les territoires libanais encore occupés – y compris des fermes de Chebaa avec élimination des empiètements sur la frontière, libanaise –, la libération de tous les prisonniers libanais dans les geôles israéliennes et le paiement d’indemnités au Liban pour toutes les pertes humaines, matérielles et financières depuis 1978 (date de publication de la résolution 425). Le Premier ministre a par ailleurs souligné que la paix dans la région supposait «au moins deux conditions» : une solution à la question des réfugiés palestiniens conformément au droit au retour et un accord sur le statut de Jérusalem, «qui doit recouvrer son arabité». Il a également insisté sur le fait que les accords égypto-israélien et jordano-israélien «tenaient du règlement et pas de la paix, celle-ci étant irréalisable sans le Liban, la Syrie et la Palestine». M. Hoss a enfin indiqué que le retrait israélien était «une libération» et qu’il constituait «un fait historique unique, la première déroute israélienne face aux Arabes du fait des armes et de la résistance». Les activités de Hoss Le chef du gouvernement a en outre reçu au Sérail une délégation des villages de Kilya, Zelleya et Dellafé dans la Békaa-Ouest, présidée par le député Ammar Moussawi, qui lui a remis une liste de requêtes des habitants de la région. Parmi ces demandes, la reconstruction des maisons pour faciliter le retour des habitants qui s’étaient réfugiés à Machghara, la reconstruction du pont de Dellafé qui relient ces villages aux bourgs voisins, le déminage des propriétés foncières et des champs, l’ouverture de la route entre Kilya et Marjeyoun et l’indemnisation des propriétaires fonciers dont les terrains, situés entre Kilya et Berghez, ont été endommagés du fait des combats et qui représentent plus de 50 % des avoirs des habitants. M. Hoss a ensuite successivement reçu les députés Hussein el-Hajj Hassan, Khaled Daher, Talal Merhabi, Abdelrahman Abdelrahman et Sleiman Kanaan.
Le Premier ministre Sélim Hoss a réaffirmé hier que le retrait israélien du Liban-Sud ne signifiait «ni la paix ni un règlement» entre les deux pays et qu’un règlement avec Israël ne pouvait être envisagé hors de la concomitance des volets libanais et syrien. «Nous sommes engagés dans le cadre de la concomitance des volets», a souligné le chef du gouvernement. «En...