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Actualités - CHRONOLOGIE

Loed-Larsen à Aalma ach-Chaab et Ayta ach-Chaab

«Je vous remercie de votre hospitalité et vous pouvez vous fier à l’Onu pour continuer à aider le peuple du Liban». C’est en ces termes apaisants que l’émissaire onusien au Proche-Orient a tenté de répondre aux inquiétudes des habitants d’un village chrétien du Liban-Sud, lors de sa première visite dans l’ex-zone occupée, deux jours après le retrait israélien. L’itinéraire de M. Roed-Larsen, qui était accompagné du général Seth Kofi Oboeig, avait été déterminé avec minutie : deux brèves haltes de quelques minutes avaient été notamment prévues, l’une dans un village chiite, Aïta ach-Chaab, et l’autre dans un village maronite, Aalma ach-Chaab. «Nous voulons la sécurité et la stabilité», a déclaré le curé du village, Maroun Ghafari, en accueillant son hôte, devant l’église, dont les cloches sonnaient à toute volée en son honneur. Puis le haut fonctionnaire de l’Onu, cédant, malgré son emploi du temps chargé, aux insistances de ses hôtes, a été entraîné vers la salle paroissiale où des rafraîchissements étaient préparés tandis qu’un habitant, employé de la Finul, le haranguait: «Les Libanais sont supposés être en charge de la sécurité. Mais nous savons que l’armée libanaise ne viendra pas. S’il vous plaît, nous voulons vivre en paix». «Le rôle de la Finul maintenant est différent», dit M. Roed-Larsen, expliquant qu’il lui faut d’abord vérifier le retrait israélien et ensuite veiller à la sécurité de la zone, et aider le gouvernement libanais à restaurer son autorité. Dans le village de Aïta ach-Chaab, M. Roed-Larsen s’adresse à Ahmed Srour : «Je crois savoir que c’est un des villages qui a le plus souffert». Le vieil homme, très ému, lui répond, «Bienvenu ! Bienvenu dans notre pays». Ali Srour, un cousin, s’adresse alors au général Oboeig pour lui dire: «Nous sommes prêts à coopérer au maximum avec vous». Mais il ne peut s’empêcher de raconter le calvaire – «destructions, emprisonnements» – vécu sous l’occupation israélienne, au long des 22 dernières années. Il conclut par ces mots : «Nous ne sommes pas des terroristes. Nous ne voulons pas détruire Israël. Mais nous nous sommes battus avec acharnement pour libérer notre terre».
«Je vous remercie de votre hospitalité et vous pouvez vous fier à l’Onu pour continuer à aider le peuple du Liban». C’est en ces termes apaisants que l’émissaire onusien au Proche-Orient a tenté de répondre aux inquiétudes des habitants d’un village chrétien du Liban-Sud, lors de sa première visite dans l’ex-zone occupée, deux jours après le retrait israélien....