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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Infrastructure - Les Journées techniques de la route au Liban 100 milliards de LL affectés à l'entretien du réseau routier

Le budget affecté cette année par le ministère des Travaux publics à l’exécution et à l’entretien des routes s’élève à 100 milliards de LL. Près de 35 % de l’ensemble du réseau routier est dans un piteux état, la guerre ayant occasionné sa destruction en raison notamment de l’absence d’entretien. C’est ce qu’a déclaré hier le directeur général des routes et des bâtiments au ministère des Travaux publics Fadi Nammar lors de son intervention dans le cadre d’un séminaire de deux jours intitulé «Journées techniques de la route au Liban», organisé au siège de l’Ordre des ingénieurs de Beyrouth par l’Association technique française de la route (ATR) présidée par Pierre Martin. Étaient notamment présents à la cérémonie inaugurale d’hier le représentant du ministre des Travaux publics Adel Hamiyé, l’ambassadeur de France au Liban Philippe Lecourtier, le député Fawzi Hobeiche et le président de l’Ordre des ingénieurs Samir Doumit. «Si l’on ne parvient pas dans un proche avenir à redresser la situation, cela entraînera des pertes économiques bien plus importantes que celles déjà subies en raison notamment du coût élevé de la réparation des véhicules, autant qu’en raison des dommages occasionnés à l’infrastructure et qui exigeront une reconstruction coûteuse», a souligné M. Nammar, affirmant par ailleurs que «le réseau routier est le moteur principal et le lien entre les différentes régions libanaises et par là-même l’élément clé de l’activation des différents secteurs économiques et sociaux». Le réseau routier au Liban se divise en cinq catégories : les routes internationales qui couvrent approximativement 600 km ; les routes principales 1 700 km ; les routes secondaires 1 500 km ; les routes locales 3 000 km et les routes intérieures 7 000 km. Les routes internationales, principales, secondaires et locales classifiées par le ministère des Travaux publics représentent au total près de 6 700 km. Quant aux routes intérieures, elles relèvent des municipalités. Selon le directeur général des routes et des bâtiments au ministère des Travaux publics, un certain nombre de travaux nécessaires à l’entretien des routes classifiées ont été répartis sur tous les cazas équitablement en fonction des besoins et des priorités. À titre d’exemple, M. Nammar a énuméré l’asphaltage en surface des routes ouvertes à la circulation depuis 8 à 12 ans et plus en raison du vieillissement de l’asphalte (soit 10 % de la totalité du réseau) ; la reconstruction des anciens murs de soutènement détériorés, la construction des canaux d’eau ainsi que les barrières aux endroits dangereux, la signalisation des routes, l’éclairage et la réparation du réseau électrique des autoroutes et des routes principales et l’entretien des ponts. Le ministère des Travaux publics a entrepris de sérieux efforts afin d’assurer le minimum requis pour l’entretien du réseau des routes classifiées. Ainsi, il a fixé à son action une série d’objectifs : préserver le capital investi dans la construction des routes par l’identification des programmes prioritaires qui pourraient geler les détériorations du réseau et en améliorer les conditions ; développer le réseau routier afin de l’amener à un niveau de service satisfaisant ; réduire les coûts de réparation des véhicules en améliorant le réseau routier ; améliorer la connexion entre les différentes régions par la construction de nouvelles voies qui permettent de relier les villages défavorisés privés de ce réseau et d’améliorer l’accès à toutes les régions. Un programme pilote de trois ans financé par la Banque mondiale conjointement avec le gouvernement libanais d’un montant de 525 millions de FF (près de 71,3 M$) a été mis au point pour les travaux urgents de réhabilitation des routes, y compris la réhabilitation de 400 km de routes internationales, principales et secondaires. Les travaux sont divisés en douze étapes de construction réparties sur trois ans.
Le budget affecté cette année par le ministère des Travaux publics à l’exécution et à l’entretien des routes s’élève à 100 milliards de LL. Près de 35 % de l’ensemble du réseau routier est dans un piteux état, la guerre ayant occasionné sa destruction en raison notamment de l’absence d’entretien. C’est ce qu’a déclaré hier le directeur général des...