Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

A l'issue d'un entretien avec Boueiz Lecourtier confirme l'expectative de Paris

M. Farès Boueiz, député du Kesrouan, qui a assumé six ans durant sous le régime précédent le portefeuille des AE, a eu hier un long entretien amical, en sa résidence de Zouk, avec l’ambassadeur de France, M. Philippe Lecourtier. Le diplomate français devait confirmer par la suite que Paris n’a encore pris aucune décision en ce qui concerne le renforcement de sa participation à la Finul. Il a précisé que, pour sa propre part, il adresse au Quai d’Orsay des analyses ou des rapports informationnels, sans faire de recommandations ni donner de conseils. De son côté, M. Boueiz, interrogé sur les déclarations israéliennes évoquant un éventuel troc entre les fermes de Chebaa et les terres de Adayssé, a rappelé qu’il existe depuis 1923 des frontières intangibles, internationalement reconnues. Les cartes ont été mises à la disposition de l’Onu par les gouvernements britannique et français, a-t-il ajouté. À son avis, les fermes de Chebaa sont incluses dans ce tracé en territoire libanais. M. Boueiz a ensuite souligné qu’il faut respecter la 425 à la lettre. Ajoutant qu’il est erroné de se livrer à des interprétations dans ce cadre. Ce serait, à l’en croire ouvrir la porte à des modifications qui se feraient dans un climat international moins équilibré, plus défavorable au Liban et à ses amis. Il a ajouté qu’après le retrait d’Israël, l’État libanais devra assumer ses responsabilités, son autorité territoriale et sa souveraineté. En soulignant cependant que la 425 ne lui impose pas de fournir de quelconques garanties.
M. Farès Boueiz, député du Kesrouan, qui a assumé six ans durant sous le régime précédent le portefeuille des AE, a eu hier un long entretien amical, en sa résidence de Zouk, avec l’ambassadeur de France, M. Philippe Lecourtier. Le diplomate français devait confirmer par la suite que Paris n’a encore pris aucune décision en ce qui concerne le renforcement de sa...