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Actualités - CHRONOLOGIE

Israël menace le Hezbollah de représailles sévères, après son départ

Israël a averti hier qu’il exercerait des représailles sévères si le Hezbollah continuait ses attaques après le retrait israélien du Liban-Sud, prévu d’ici à juillet. «Nous réagirons plus vite et plus fort, car nous ne permettrons pas que la situation de la sécurité se dégrade et que nos localités près de la frontière souffrent après notre retrait», a prévenu le vice-ministre de la Défense, Ephraïm Sneh, un proche collaborateur du Premier ministre Ehud Barak, dans une interview à la radio publique israélienne, citée par l’AFP. En outre, le chef d’état-major, le général Shaoul Mofaz, a indiqué dans un communiqué que l’armée «poursuivra ses opérations contre les organisations terroristes sur terre, en mer et dans l’air». Ce double avertissement survient à un moment de vive tension au Liban-Sud. Le Hezbollah a intensifié ses attaques depuis la notification écrite par Israël à l’Onu, le 17 avril, de sa décision de se retirer unilatéralement du Liban-Sud au plus tard en juillet. Mais, malgré la recrudescence de la violence, M. Sneh a assuré que son pays faisait preuve de «retenue». «Nous menons une politique de retenue et d’attente, car le Hezbollah se livre à des provocations en vue d’enclencher une escalade durant Pessah (la Pâque juive), alors que des milliers d’Israéliens se promènent en Galilée», la région nord du pays, a-t-il expliqué. La Pâque juive, qui a commencé à être célébrée mercredi soir, donne lieu à une période de vacances de plus d’une semaine pour la plupart des salariés israéliens, entraînant un afflux de visiteurs dans le nord d’Israël. «Notre réaction sera forcément différente face à ce genre d’attaques une fois que le retrait de nos troupes aura eu lieu, car notre marge de manœuvre sera plus limitée et la responsabilité du gouvernement sera directement en jeu pour la sécurité de nos localités», a prévenu M. Sneh. La radio militaire, citant des responsables de l’état-major, a, pour sa part, estimé que l’activisme du Hezbollah visait également à provoquer «une désintégration de l’ALS,» avant le retrait israélien. M. Sneh a toutefois rejeté la proposition présentée, il y a quelques jours, par le chef de l’opposition de droite, Ariel Sharon, qui avait suggéré des attaques préventives israéliennes, avant un retrait. «Nous n’avons pas besoin des conseils d’Ariel Sharon, qui est en grande partie responsable de la tragédie libanaise», a répliqué M. Sneh dans une référence au fait que M. Sharon était ministre de la Défense lors de l’invasion israélienne du Liban en 1982. Le quotidien Haaretz (libéral) a prôné vendredi la même position que M. Sneh, dans un éditorial intitulé «une politique de retenue et non de bravade militaire».
Israël a averti hier qu’il exercerait des représailles sévères si le Hezbollah continuait ses attaques après le retrait israélien du Liban-Sud, prévu d’ici à juillet. «Nous réagirons plus vite et plus fort, car nous ne permettrons pas que la situation de la sécurité se dégrade et que nos localités près de la frontière souffrent après notre retrait», a prévenu le...