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Actualités - CHRONOLOGIE

Peter Hain attendu à Damas et à Beyrouth vers la mi-mai

Dans le cadre du concours que l’Europe apporte aux États-Unis pour le traitement du processus régional, la Grande-Bretagne dépêche à Damas puis à Beyrouth son ministre d’État pour les Affaires extérieures et le Commonwealth, M. Peter Hain. Il visitera la Syrie le 14 mai puis viendra au Liban le lendemain. En réalité, cette démarche devait s’inscrire dans le cadre de la tournée régionale effectuée fin mars par M. Hain, qui s’était alors rendu en Israël et dans les territoires palestiniens. Mais le sommet Clinton-Assad de Genève avait amené le dirigeant britannique à reporter sa visite en Syrie. Maintenant que le retrait israélien du Sud est officiellement confirmé, M. Hain va donc reprendre son bâton de pèlerin et le chemin de Damas. Selon une source informée, le ministre anglais évoquerait les possibilités pour son pays de contribuer au processus d’une manière générale et à l’application de la 425 en particulier. La Grande-Bretagne, membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu, garde comment on sait des liens étroits au Moyen-Orient dont elle avait été après la grande guerre la principale puissance colonisatrice ou mandataire. Comme on le sait également elle fait équipe aujourd’hui avec les U.S.A. qui lui ont à plusieurs reprises confié des missions diplomatiques de déblocage, notamment sur le volet palestinien. Concernant M. Hain, ces sources précisent que son domaine de compétence gouvernementale englobe le Moyen-Orient, l’Onu, les droits de l’homme, la non-prolifération de l’armement nucléaire, les visas, les problèmes écologiques mondiaux, le sud-est asiatique, l’Afrique et les pays du Commonwealth. Ces sources pensent que le ministre britannique va sans doute poser des questions sur la position du Liban concernant la 425 et la 427, ainsi que sur le devenir de la Finul. Et d’ajouter que Londres réalise très certainement les risques qu’impliquerait un retrait israélien unilatéral du Sud-Liban. M. Hain, selon ces sources, pourrait proposer les bons offices de son pays pour favoriser une reprise des pourparlers libano-israéliens, gelés depuis des années. Il aurait indiqué récemment qu’une paix rapprochée succédant au retrait israélien du Sud lui semble improbable. Et il aurait l’intention de souligner lors de ses entretiens avec les responsables syriens et libanais, la nécessité de promouvoir les relations de cette région du monde avec l’Europe et avec le Royaume-Uni, en raison des intérêts économiques, commerciaux ou culturels qui les lient. En rappelant les résolutions de partenariat adoptées lors de la conférence de Barcelone qui avait groupé 15 pays de la Communauté et 12 du bassin méditerranéen oriental.
Dans le cadre du concours que l’Europe apporte aux États-Unis pour le traitement du processus régional, la Grande-Bretagne dépêche à Damas puis à Beyrouth son ministre d’État pour les Affaires extérieures et le Commonwealth, M. Peter Hain. Il visitera la Syrie le 14 mai puis viendra au Liban le lendemain. En réalité, cette démarche devait s’inscrire dans le cadre de la...