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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Greenpeace : arrêtez les incinérateurs et leurs émissions de dioxine !

Greenpeace a lancé hier une nouvelle pétition exigeant des autorités libanaises concernées qu’elles banissent l’incinération comme option pour le traitement des déchets hospitaliers. La pétition est adressée aux ministères de l’Environnement et de la Santé, ainsi qu’au Conseil de développement et de la reconstruction (CDR) et au syndicat des hôpitaux (SHL). Les auteurs de la pétition insistent sur la nécessité de condamner tous les incinérateurs existant dans les hôpitaux du Liban et d’interdire l’ouverture de nouveaux sites. L’action de Greenpeace intervient à un moment où «un rapport commandé par le CDR à la firme ERM et à la firme libanaise Issa Consulting n’a pas encore été publié, malgré nos demandes répétées», a dit Zeina el-Hajj, porte-parole de l’organisation internationale au Liban. Cette étude devrait regrouper toutes les options pour une solution globale du traitement des déchets hospitaliers dans le pays. «Il est surprenant que ce rapport, bien qu’encore inachevé, doive être discuté en Conseil des ministres dans les prochains jours», souligne-t-elle. «Nous sommes inquiets à la perspective de nous trouver devant un fait accompli». Greenpeace soutient que l’incinération des déchets hospitaliers dangereux (comme l’incinération en général) est une technique risquée en raison des émissions de dioxine et des cendres tout aussi toxiques qu’elle génère. L’organisation rappelle que des pétitions lancées en 1998 par elle contre la poursuite de l’activité des incinérateurs de Amroussieh et de la Quarantaine avaient résulté en une fermeture de ces sites. «Les autorités sont conscientes de l’opposition de l’opinion publique à l’incinération», soutient Zeina el-Hajj. «Pourquoi donc les alternatives saines, comme la désinfection par la vapeur ou le traitement par micro-ondes, placées dans le cadre d’une politique englobant la réduction et le tri à la source, ne sont-elles pas prises en considération ?». À L’Orient-Le Jour, Zeina el-Hajj a précisé que «la désinfection par la vapeur ou le traitement par micro-ondes sont moins coûteux que l’incinération (qui est la plus chère)». Elle a ajouté : «Dans les pays européens et aux États-Unis, les adversaires de l’incinération se font de plus en plus nombreux en raison des émissions de dioxine qui en résultent. En France, de nouvelles études mettent en lumière l’effet de ces émissions sur la nourriture. Pourquoi nous, qui adoptons nouvellement une solution, devons-nous affronter les dégâts de la dioxine en toute connaissance de cause ?».
Greenpeace a lancé hier une nouvelle pétition exigeant des autorités libanaises concernées qu’elles banissent l’incinération comme option pour le traitement des déchets hospitaliers. La pétition est adressée aux ministères de l’Environnement et de la Santé, ainsi qu’au Conseil de développement et de la reconstruction (CDR) et au syndicat des hôpitaux (SHL). Les...