À trois mois de l’échéance cruciale du retrait israélien du Liban-Sud, en juillet prochain, les démarches diplomatiques s’intensifient pour fixer les modalités pratiques de l’application de la résolution 425 de l’Onu. Ce dossier, et plus particulièrement l’éventuel rôle que la France pourrait jouer sur ce plan, sera au centre des entretiens que le chef de la diplomatie israélienne, David Lévy, aura aujourd’hui, lundi, à Paris. Des sources diplomatiques à Beyrouth indiquent à ce propos que la France a élaboré un «projet complet» visant à déterminer les détails de l’application de la 425. Ce projet français, qui prévoit notamment un renforcement des effectifs de la Finul, aurait été discuté lors de la visite du ministre français de la Défense, Alain Richard, jeudi, en Israël. L’ancien ministre Jacques Toubon (proche du président Jacques Chirac) aurait également sondé le pouvoir libanais au sujet de ce projet français. Les démarches diplomatiques entreprises dans ce cadre devraient être accélérées sous peu à la faveur de la note qu’Israël doit adresser aujourd’hui à l’Onu, l’informant officiellement de sa décision de retirer ses troupes de la zone de sécurité.
À trois mois de l’échéance cruciale du retrait israélien du Liban-Sud, en juillet prochain, les démarches diplomatiques s’intensifient pour fixer les modalités pratiques de l’application de la résolution 425 de l’Onu. Ce dossier, et plus particulièrement l’éventuel rôle que la France pourrait jouer sur ce plan, sera au centre des entretiens que le chef de la...
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