Loisirs - Conférence de presse de Francis Charlier Le Mondial du scrabble à Beyrouth l'an prochain (photo)

abble duplicate» a permis à une infinité d’adeptes de la compétition de se mesurer entre eux, au cours d’une même partie, et avec des chances équivalentes. L’engouement pour le duplicate n’a cessé d’augmenter depuis, puisque la Fédération internationale de scrabble réunit actuellement plus de 18 000 affiliés, et que 12 fédérations nationales ont vu le jour jusqu’à présent, dans les différents pays francophones, explique M. Charlier. Pratiquant lui-même ce sport cérébral depuis 20 ans, il avoue être déjà venu au Liban en 1998, à l’invitation de la présidente de l’Association libanaise de scrabble, Raymonde Ayoub, et avoir été agréablement surpris par le dynamisme de la toute jeune fédération qui lui a réservé un accueil plus que chaleureux. Sans compter que d’après lui, l’Association libanaise de scrabble a toutes les garanties pour réussir l’épreuve reine que sont les championnats du monde. «Si le comité directeur a porté son choix sur la ville de Beyrouth pour l’organisation des 30es championnats du monde de scrabble, c’est grâce à la présence de trois atouts», explique Francis Charlier. Le premier est incontestablement le dynamisme et la volonté de Raymonde et Abdo Ayoub, la présidente de l’Association et son époux, ainsi que de l’équipe qui les assiste, dont l’enthousiasme est débordant, quels que soient les obstacles, et qui ont accompli jusqu’à présent un travail quasi parfait. Quant au second, il réside dans le désir des Libanais francophones de défendre la pratique de la langue française. Et finalement, conclut M. Charlier, l’infrastructure existant au Liban convient parfaitement au déroulement des championnats du monde. «L’hôtel Phoenicia, où s’est déroulé dimanche un tournoi de scrabble regroupant près de 160 personnes, est le lieu idéal pour des championnats du monde, ajoute-t-il, vu qu’une salle de plus de 1 000 mètres carrés présentant des conditions idéales de confort, de climatisation et de sonorisation, serait mise à notre disposition, si les négociations aboutissent entre l’Association libanaise de scrabble et la direction de l’hôtel». Évidemment, il est important de trouver un hébergement à la portée des scrabbleurs étrangers qui feront le déplacement vers Beyrouth, et de leur offrir un ensemble de services à des prix compétitifs, car ils sont issus de catégories sociales très différentes et ne peuvent pas tous se permettre un logement trop coûteux. M. Charlier a ensuite présenté le Mondial de l’an 2000, qui se déroulera à Paris, pour la première fois, explique le président de la Fédération, et regroupera environ 2 000 personnes. «Nous nous devions d’organiser le Mondial du scrabble à Paris pour le nouveau millénaire, malgré les importants frais financiers que la Fédération française de scrabble devra assumer. Le chiffre ne sera certainement pas aussi important à Beyrouth en 2001, mais nous espérons quand même y réunir un maximum de personnes. Ce sera certainement un beau succès si le nombre de joueurs étrangers atteint 200 personnes», ajoute M. Charlier, confiant. Car il ne faut pas négliger le coût élevé du voyage et de l’hébergement, ainsi que la réticence de certains due à la situation politique instable du pays. Tout en promettant à l’Association libanaise une assistance de la part de la Fédération internationale de scrabble, notamment au niveau de l’arbitrage, M. Charlier pense déjà au Mondial à Beyrouth en 2006 et pourquoi pas en 2011…