Le comité de surveillance reprendrait bientôt ses travaux

Le comité international de surveillance au Liban-Sud pourrait se réunir prochainement, a-t-on indiqué hier de source officielle à Paris, après deux mois d’interruption, sans cependant avancer de date précise. Le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, François Rivasseau, a déclaré qu’il n’était pas en mesure d’indiquer une date pour une réunion du comité. «Mais nous avons bon espoir que nos efforts puissent aboutir prochainement», a-t-il dit. De bonne source à Paris, on n’exclut pas qu’une réunion du comité puisse se tenir avant la fin de la semaine. À Beyrouth, où l’on confirmait hier soir ces informations dans les milieux officiels, on évoquait la possibilité d’une réunion dès mardi prochain. Selon le porte-parole français, la coprésidence américaine et française du comité a eu à ce sujet lundi à Tel-Aviv «une rencontre avec les autorités israéliennes qui s’est déroulée dans une atmosphère constructive». Le comité ne s’est plus réuni depuis le 11 février en raison du boycottage décidé par Israël après la mort d’un soldat israélien lors d’une opération du Hezbollah, menée à la suite des frappes aériennes israéliennes trois jours plus tôt contre des stations électriques libanaises. Le porte-parole français a également indiqué que le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh avait téléphoné lundi à son homologue français Hubert Védrine. Il lui a fait «part de son analyse du sommet de Genève» entre les présidents américain Bill Clinton et syrien Hafez el-Assad, et lui a «rappelé la position de la Syrie et son souhait que la France reste active dans la recherche d’une solution». M. Védrine a fait part de «son espoir d’une reprise des négociations israélo-syriennes» et de «la disponibilité de la France à jouer un rôle si les parties nous le demandent». Au Liban-Sud, l’aviation israélienne a mené dans la nuit de lundi à mardi un raid contre des objectifs au nord de la zone occupée.