La France redoute les risques de dérapage Chirac se fait l'avocat des vues libanaises (photo)

Le président français, M. Jacques Chirac, s’est fait hier l’avocat des vues libanaises, mettant en garde contre les éventuelles conséquences d’un repli israélien unilatéral du Liban-Sud et plaidant en faveur d’un règlement du dossier des réfugiés palestiniens au Liban. «Je comprends parfaitement que nos amis Libanais soient inquiets», a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse en marge du sommet Europe-Afrique au Caire, en évoquant «les incertitudes» que laisserait planer un repli israélien sans accord préalable avec le Liban et la Syrie. Le président d’État français a insisté sur le fait qu’il appartient au Conseil de sécurité de l’Onu de décider de la position à adopter dans le cadre d’un retrait israélien unilatéral, alors que, de sources françaises autorisées, on estimait qu’«un tel repli serait porteur de risques graves de dérapage». Dans le même temps, le président Chirac s’est étonné de ce que nul ne parle du dossier des réfugiés palestiniens, estimant que le problème des Palestiniens «doit être présent à l’esprit de tous ceux qui assument une part de responsabilité».