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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Atelier de travail sur la planification de la rentrée scolaire

Le ministre de l’Éducation nationale, Mohammed Youssef Beydoun, a inauguré hier un atelier de travail de 6 jours, sur la planification de la rentrée scolaire, au couvent Saydet al Jabal à Adma, organisé conjointement par le CNRDP (Centre national de recherche et de développement pédagogique), la direction générale de l’Éducation nationale, le comité régional de l’Unesco dans les pays arabes, et le programme de développement de l’Onu. La séance inaugurale du séminaire s’est déroulée en présence de l’évêque Kegham Khatchérian, et de Mgr Camille Zeidan, secrétaire général de l’enseignement catholique, ainsi que de hauts responsables de l’enseignement privé et du ministère de l’Éducation. Le coordinateur général du projet d’appui à l’enseignement de base, Habib Hajjar, a présenté le concept de planification de la rentrée scolaire, qui implique l’estimation du nombre d’élèves pour une année scolaire, et la projection de ce chiffre sur 5 ans. Une estimation qui porte aussi sur le nombre de bâtiments, d’équipements, de moyens et d’effectifs humains nécessaires à l’application du projet, selon le principe de l’égalité dans la distribution des équipements et de la coordination entre les différentes parties concernées. Le président du CNRDP, Nemr Freyha, a ensuite pris la parole, mettant le malaise de l’enseignement public sur le compte du système, malaise qui resurgit à chaque rentrée scolaire, et qui est la raison principale de ce séminaire de travail. C’est ainsi qu’à l’heure où certains élèves sont déjà sur les bancs de l’école, d’autres n’ont pas encore entrepris les formalités d’inscription, ou n’ont pas encore acheté leurs livres. Quant aux nominations, elles tardent souvent à arriver, alors que certaines écoles manquent cruellement d’enseignants. C’est pourquoi, explique M. Freyha, «cet atelier de travail favorisera l’établissement d’un plan de travail efficace indispensable à l’enseignement, ajoutant que les manuels scolaires seront prêts à temps, pour la prochaine rentrée scolaire». Le directeur général de l’Éducation nationale, Mtanios Halabi, a insisté sur la nécessité de «réviser les lois obsolètes et dépassées relatives au système éducatif, et de mieux dépenser au niveau de l’enseignement, au lieu de dépenser plus». À son tour, le chargé des affaires du bureau régional de l’Unesco, Ramzi Salamé, a exposé la participation de l’Unesco dans tous les projets éducatifs, et spécifiquement au niveau de l’enseignement de base, insistant sur le fait qu’une rentrée scolaire ne se planifie pas seulement une ou deux semaines avant le jour J, mais tout au long de l’année. Il a de plus exprimé le souhait d’assister à l’application réelle et effective de ces projets, sur le terrain. Quant à M. Meyer, représentant de M. Yves de San, coordinateur résident du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement), il a reconnu l’importance de la présence de Patricia Dias Dagrassa et de Guy Porte, chargés de la formation et de l’organisation des sessions de travail de ce séminaire. Le ministre de l’Éducation nationale Mohammed Youssef Beydoun a finalement pris la parole, insistant sur l’importance de l’éducation, au niveau du développement social et économique. Et «s’il est vrai que des pas de géant ont été entrepris au niveau de la législation et de l’organisation de l’éducation, l’application est malheureusement loin de nos espérances», a-t-il déploré. L’Unesco, a-t-il rappelé, a lancé au début de l’an 2000, le projet de l’enseignement pour tous, destiné à éradiquer l’analphabétisme dans le monde. Mais tous les prêts octroyés par la Banque mondiale ne pourront régler ce problème si la rentrée scolaire n’est pas planifiée. Car, l’enseignement public a dû faire face à d’importants problèmes, comme l’arrivée d’un grand nombre de nouveaux élèves, à cause de la crise économique, dans des établissements ne pouvant faire face à ce flot imprévu. Quant au problème de l’excédent d ‘enseignants, il devra être résolu par l’octroi de frais de transports aux enseignants, pour permettre à ceux-ci d’aller dans les régions qui accusent un manque à ce niveau. Pour conclure, le ministre de l’Éducation espère la ratification prochaine par le gouvernement d’un projet de formation de deux mille enseignants du primaire et du complémentaire, en attendant de réhabiliter les enseignants du secondaire. Une initiative louable certes, mais encore faudrait-il que ces paroles ne restent pas lettre morte…
Le ministre de l’Éducation nationale, Mohammed Youssef Beydoun, a inauguré hier un atelier de travail de 6 jours, sur la planification de la rentrée scolaire, au couvent Saydet al Jabal à Adma, organisé conjointement par le CNRDP (Centre national de recherche et de développement pédagogique), la direction générale de l’Éducation nationale, le comité régional de...