Education - Réunion à Fatka du bureau de l'OIEC Quels défis pour l'école catholique au Liban ?

Les travaux de la 73e session du bureau de l’Organisation internationale de l’enseignement catholique (OIEC) ont débuté hier à N-D al-Jabal à Fatka au Kesrouan avec pour thème central «Les défis auxquels est confrontée l’école catholique au Liban». C’est le président de la commission épiscopale pour l’éducation et la culture, l’évêque maronite d’Antélias, Mgr Youssef Béchara, qui, après la messe inaugurale, a donné le coup d’envoi des travaux de cette session . Étaient notamment présents, le secrétaire général des écoles catholiques au Liban, Mgr Camille Zeidan, le directeur du bureau international, Mgr César Noziglia, le secrétaire général de l’OIEC, le père Andrés Delgado Hernandez, ainsi que les supérieurs des ordres des pères antonins, Semaan Atallah, mariamites, François Eid, capucins, Maroun Bassil. Étaient aussi présents, le frère Claude Robert, pour les écoles des frères des écoles chrétiennes, ainsi que les supérieures générales des Saints-Cœurs, mère Antoinette Bassil, des antonines, mère Marie-Xavier Skaff, des sœurs de la Sainte-Famille maronite, mère Vérona Ziadé, des religieuses choueirites, mère Clotilde Samaha et des religieuses de la Croix, mère Rita Rouhana . C’est le frère Habib Zreibi, directeur de Mont La Salle, qui a pris la parole en premier pour présenter le thème de la réunion ainsi que les différents intervenants. Mgr Zeidan a parlé du Liban, «terre de rencontre et espace de dialogue» et de l’«école catholique fière de toutes ses amitiés avec toutes les composantes de la société libanaise». Il a exprimé à l’adresse des membres du bureau international «la joie de la partie libanaise de voir cette réunion se tenir au Liban après toutes les hésitations qui ont marqué la décision». Mgr Béchara, après un rappel historique du développement de l’école catholique au Liban, depuis son ancêtre l’école maronite de Rome fondée en 1736, a évoqué les défis auxquels est confrontée actuellement l’école catholique au Liban qui sont notamment d’ordre politico-économique, «avec comme résultat tangible, la paupérisation de la grande majorité des citoyens», pédagogiques, «auxquels le corps enseignant doit s’adapter au risque de se voir dépassé», et même existentiels «avec toutes les tracasseries auxquelles l’école catholique doit faire face». Mgr Béchara a lancé un appel pressant aux représentants du bureau international pour une action en faveur de l’école catholique au Liban et les a exhortés à tenir leur prochain congrès dans notre pays. Mgr Noziglia a, quant à lui, affirmé que «le message de l’école catholique rejoint le message du Liban lui-même qui est celui de l’espoir, de la paix de l’amour, de la solidarité, de la foi et de la spiritualité». Le père Hernandez a parlé du Liban «dont la grandeur se fonde sur son peuple …. capable d’associer dialogue et tolérance dans la recherche de l’unité et du développement dans un environnement caractérisé par les vicissitudes et les problèmes». Concernant l’action de l’OIEC, il a précisé que son action tente de «lier étroitement déclarations fraternelles et actions solidaires concrètes». Il a ajouté : «C’est pourquoi nous travaillons à promouvoir des processus éducatifs qui débouchent sur l’unité dans la diversité avec en point de mire une action significative à l’échelle mondiale en œuvrant à partir de l’éducation catholique». La réunion poursuivra ses travaux aujourd’hui samedi.