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Actualités - CHRONOLOGIE

L'ALS se réorganise en prévision du retrait

L’Armée du Liban-Sud se réorganise en vue d’un retrait israélien, d’ici à juillet, de la zone occupée au Liban-Sud, sans toutefois rassurer sur leur avenir tous les civils qui lui sont liés. Selon l’AFP, nomination de nouveaux commandants de secteurs, poursuite de la campagne d’enrôlement, fortifications de positions, ouverture de nouvelles routes militaires, rien n’indique que cette milice de 2 600 hommes qui aide l’armée israélienne à tenir la zone dite «de sécurité» soit en voie de liquidation. Cette activité contribue – peut-être dans un élémentaire dessein tactique – à rehausser le moral des miliciens de l’ALS dont le sort reste incertain. «Il est vrai que nous avons abandonné certaines positions quelques mois après notre retrait de la région de Jezzine (en mai dernier), mais nous en avons établi d’autres et nous allons également en établir d’autres d’ici à l’été prochain. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour réussir dans notre mission», a déclaré à l’AFP un gradé de cette milice sous couvert de l’anonymat. «Nous construisons de nouvelles positions, nous ouvrons de nouvelles routes. Nous agissons comme si notre armée allait continuer à exister jusqu’à l’instauration de la paix», a-t-il ajouté. Sur le terrain, les fortins de l’ALS, comme ceux d’Aaramta et de Rihane (secteur central) dans le prolongement de la région de Jezzine, bénéficient désormais des mêmes mesures de protection que celles dont bénéficient depuis peu les positions israéliennes : filets de protection et blocs de bétons chargés d’intercepter les tirs des missiles filoguidés dont dispose le Hezbollah. En outre, la route qui longe ces deux positions, – les plus avancées dans le secteur central –, a été déviée de manière à passer juste en dessous d’elles, afin de rendre plus difficile le travail des éventuels commandos poseurs de bombes du Hezbollah. Mais malgré les assurances verbales des dirigeants israéliens qui affirment qu’ils «ne laisseront pas tomber leurs alliés libanais», la peur de l’avenir règne chez les civils de la zone dont un grand nombre a «coopéré» d’une façon ou d’une autre au cours des 22 ans d’occupation israélienne.
L’Armée du Liban-Sud se réorganise en vue d’un retrait israélien, d’ici à juillet, de la zone occupée au Liban-Sud, sans toutefois rassurer sur leur avenir tous les civils qui lui sont liés. Selon l’AFP, nomination de nouveaux commandants de secteurs, poursuite de la campagne d’enrôlement, fortifications de positions, ouverture de nouvelles routes militaires, rien...