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Actualités - CHRONOLOGIE

Environnement Ces arbres qu'on abat

Décidément, le Libanais, et ce n’est pas nouveau, ne respecte plus rien, et il va même jusqu’à détruire, encore une fois, sciemment et volontairement, ce que la nature a pu faire de plus beau et de plus sain. C’est ainsi que les habitants de Hayy el-Oumara à Choueifate se sont réveillés hier matin avec une «drôle» de vision sous leurs fenêtres. Les ficus cinquantenaires qui bordaient l’allée reliant l’ancienne route de Saïda à la localité de Khaldé, c’est-à-dire les rares notes de vert au milieu de la grisaille de l’asphalte et du béton, ont été purement et simplement abattus. Leurs cadavres déracinés jonchaient le bord de la route, tristes vestiges d’un hier où il était encore possible de se promener le long de l’allée du désormais mal nommé Hayy el-Oumara. Il est peu probable que cet acte inqualifiable soit pur vandalisme : gageons plutôt qu’il y a là dessous une affaire de quelques millions de dollars à gagner, une route à agrandir, des immeubles à construire... C’est tout juste honteux.
Décidément, le Libanais, et ce n’est pas nouveau, ne respecte plus rien, et il va même jusqu’à détruire, encore une fois, sciemment et volontairement, ce que la nature a pu faire de plus beau et de plus sain. C’est ainsi que les habitants de Hayy el-Oumara à Choueifate se sont réveillés hier matin avec une «drôle» de vision sous leurs fenêtres. Les ficus...