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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Ehud Olmert insisite sur la souveraineté totale et unique de l'Etat hébreu sur la Ville sainte Mise en garde au Vatican contre tout écart diplomatique à propos de Jérusalem (photo)

Le maire de Jérusalem, Ehud Olmert, a mis en garde dimanche le Vatican contre «tout acte, déclaration ou écart diplomatique», durant le prochain voyage du pape Jean-Paul II en Terre sainte, qui pourrait contester la souveraineté de l’État d’Israël sur Jérusalem. «Il y a certaines choses que le gouvernement d’Israël, j’en suis sûr, ne pourra pas ignorer ou que je ne pourrai pas ignorer», a déclaré lors d’une conférence de presse M. Olmert, membre du Likoud, le principal parti de l’opposition de droite israélienne. Il a refusé de préciser en quoi pourraient consister ces «choses», affirmant ne pas vouloir «tomber dans ce piège», mais a clairement indiqué à quoi il se référait. «L’État d’Israël est le souverain unique et total» sur Jérusalem, a-t-il dit, appelant le Vatican à démontrer «suffisamment de compréhension pour l’énorme sensibilité émotionnelle, historique et religieuse du peuple juif pour sa capitale unifiée». Israël a conquis et annexé en 1967 Jérusalem-Est, la partie arabe de la Ville sainte, où se trouve notamment le Saint-Sépulcre, l’un des lieux saints les plus importants de la chrétienté. Comme le reste de la communauté internationale, le Vatican ne reconnaît pas l’annexion de Jérusalem-Est. Il demande, en outre, des garanties internationales pour les lieux saints. M. Olmert a exprimé le souhait que durant la visite du pape, les dirigeants israéliens ne soient pas «placés dans une situation où nous ayons à réagir à certaines choses qui heurteraient la sensibilité et les besoins de l’État d’Israël». Il s’est félicité qu’il n’y ait, «pour l’instant», aucune manifestation ou requête de la part du Vatican concernant ce voyage qui «compromette» la souveraineté d’Israël sur «la ville unifiée de Jérusalem», qui est «la capitale de notre nation». Le souverain pontife doit effectuer à partir du 20 mars en Jordanie une tournée en Terre sainte qui le conduira aussi en Israël et dans les territoires palestiniens. Son arrivée à Jérusalem est prévue pour le 21 au soir. L’hostilité des « ultras » M. Olmert a implicitement critiqué le gouvernement d’Ehud Barak à propos des préparations du voyage, en affirmant que «selon certains, Israël aurait dû insister sur certaines procédures différentes au sujet de cette visite», afin de «souligner la complète souveraineté d’Israël sur chaque partie et chaque aspect de la vie de la ville». Il n’a pas apporté de précision. Mais il s’est également attaché à souligner que le pape était le bienvenu à Jérusalem et que la ville avait mis les petits plats dans les grands pour accueillir comme il le mérite celui qu’il a décrit comme «le leader religieux le plus important du monde non juif». «Nous voulons tous que le pape vienne», a-t-il dit. Interrogé sur l’hostilité à la venue du pape à Jérusalem exprimée – notamment sous forme d’affiches – par une partie de la communauté ultraorthodoxe, M. Olmert a accusé la presse d’en exagérer l’importance. Les ultraorthodoxes «ne s’opposent pas du tout à la visite», a-t-il dit. «Il y a toujours des individus, des fous, des extrémistes qui peuvent exprimer une opinion différente», a admis le maire, mais «ils représentent une partie minuscule et insignifiante de la population». M. Olmert a enfin assuré que la Ville sainte était fin prête pour accueillir le souverain pontife, dans la mesure où tous les préparatifs seraient achevés au plus tard mercredi. Il a précisé que le coût de ces travaux avait été de 10,6 millions de shekels (environ 2,65 M USD).
Le maire de Jérusalem, Ehud Olmert, a mis en garde dimanche le Vatican contre «tout acte, déclaration ou écart diplomatique», durant le prochain voyage du pape Jean-Paul II en Terre sainte, qui pourrait contester la souveraineté de l’État d’Israël sur Jérusalem. «Il y a certaines choses que le gouvernement d’Israël, j’en suis sûr, ne pourra pas ignorer ou que je ne...