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Actualités - CHRONOLOGIE

Proche-Orient - Reprise du dialogue aujourd'hui sur le volet palestinien Israël quadrillé par la police en prévision d'attentats du Hamas (photo)

Israël a décrété dimanche l’état d’alerte sur l’ensemble de son territoire, de crainte d’attentats intégristes du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) tout en poursuivant son dialogue avec l’Autorité palestinienne. «Il y a encore des activistes en fuite d’une cellule du Hamas, et nous avons pris les dispositions nécessaires», a indiqué à la radio israélienne le ministre de la Sécurité intérieure Shlomo Ben Ami, en faisant allusion à un commando de l’organisation intégriste partiellement démantelé au début du mois dans la ville arabe israélienne de Taïbeh, près de Tel-Aviv. Selon la police, plusieurs activistes du groupe toujours recherchés disposeraient de deux ou trois valises contenant chacune une dizaine de kilogrammes d’explosifs prêts à être mis à feu, et le public a été appelé à la vigilance. D’importantes forces de l’ordre se sont déployées dimanche dans les centres commerciaux d’Israël, près des stations d’autobus, ainsi que dans les marchés pour patrouiller et procéder à des contrôles d’identité, alors que des barrages ont été établis aux carrefours routiers de Cisjordanie et Gaza donnant accès au territoire israélien. Selon la radio israélienne, les services palestiniens de sécurité coopèrent activement avec les forces de l’État hébreu dans la lutte antiterroriste. L’Autorité palestinienne a cependant ordonné dimanche de relâcher 18 activistes du Hamas et étudie les dossiers de 34 autres détenus en vue de leur libération éventuelle de la prison de Jneid de Naplouse, a indiqué le commandant de la prison Mohammad Jabarin. La présidence du Conseil à Jérusalem a dans le même temps annoncé que les négociateurs israélien Oded Eran et palestinien Saëb Erakat sur les questions de statut intérimaire se rencontreront lundi, dans le sillage d’une première reprise de contacts samedi soir après un gel des pourparlers de 40 jours. Cette relance du dialogue fait suite au sommet qui a réuni jeudi à Charm el-Cheikh (Égypte) le Premier ministre israélien Ehud Barak et les présidents égyptien et palestinien Hosni Moubarak et Yasser Arafat. Les cartes du retrait Israël et les Palestiniens sont convenus de reprendre des pourparlers-marathon fin mars à Washington en vue d’un accord fixant d’ici à fin mai le cadre d’un règlement permanent prévu le 13 septembre. En vertu de nouveaux arrangements, Israël doit désormais procéder en avril à un retrait de 6,1 % de la Cisjordanie, initialement prévu le 20 janvier. M. Barak a catégoriquement démenti dimanche en Conseil des ministres des rumeurs lui prêtant l’intention dans le cadre de ce retrait de transmettre aux Palestiniens le contrôle de localités situées à Jérusalem-Est (annexée) ou à proximité de ce secteur, selon la radio israélienne. «Jérusalem unifiée demeurera notre capitale éternelle. Dans deux semaines, l’armée présentera les cartes de ce retrait, et le gouvernement se prononcera à ce sujet», a affirmé, selon la radio, M. Barak, tout en se disant dans le même temps «sceptique» sur une prochaine reprise des pourparlers avec Damas suspendus depuis le 10 janvier. De même source, Israël pourrait relâcher un contingent de prisonniers palestiniens à l’occasion de la fête de l’Adha qui commence jeudi. Enfin, négociateurs israéliens et palestiniens doivent mettre au point diverses formules de coopération économique, et s’entendre sur les conditions d’ouverture d’un second «passage sûr» reliant Gaza et le nord de la Cisjordanie à travers le territoire israélien, après la mise en service en octobre d’un premier passage de ce genre.
Israël a décrété dimanche l’état d’alerte sur l’ensemble de son territoire, de crainte d’attentats intégristes du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) tout en poursuivant son dialogue avec l’Autorité palestinienne. «Il y a encore des activistes en fuite d’une cellule du Hamas, et nous avons pris les dispositions nécessaires», a indiqué à la radio...