Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Ousmane Sow à Beyrouth : de surprise en surprise

En Europe et en Amérique du Nord, et surtout en France, Ousmane Sow est, maintenant, une référence en matière de sculpture, un maître dans l’art de remuer les tripes, un véritable sorcier. Il y a quelques mois, sur les bords de la Seine à Paris, Sow franchissait une étape supplémentaire dans son «exploration ethnologique» en exposant, en plein air, ses sculptures d’Indiens et de chevaux, reconstituant sa propre vision de «la bataille de Little Big Horn». Ousmane Sow est en ce moment à Beyrouth, non pas dans le cadre d’une exposition – ça aurait été trop beau –, mais comme invité coopté par la IVe conférence des ministres francophones de la Jeunesse et des Sports. «Je suis sincèrement heureux de visiter, pour la première fois, le Liban, nous a-t-il déclaré. Il y a beaucoup de Libanais au Sénégal et malheureusement, les deux communautés ne se mélangent pratiquement pas». Ousmane Sow est profondément surpris par ce qu’il voit depuis quelques jours : «Je m’attendais à voir un pays en ruines, je suis fasciné par tout ce qui a été fait et reconstruit en si peu de temps», nous a-t-il avoué, saluant également l’accueil et l’organisation fournis par le Liban. Ousmane Sow a passé vingt ans en France avant de revenir dans son Sénégal natal. Il a exercé longtemps une profession aux antipodes de la sculpture, il était kinésithérapeute. Gageons que la présence de ce géant, dans tous les sens du terme, à la IVe Confejes – «Je suis le M. Loyal de ces réunions», nous a-t-il avoué – ne pourrait qu’être bénéfique à la jeunesse francophone.
En Europe et en Amérique du Nord, et surtout en France, Ousmane Sow est, maintenant, une référence en matière de sculpture, un maître dans l’art de remuer les tripes, un véritable sorcier. Il y a quelques mois, sur les bords de la Seine à Paris, Sow franchissait une étape supplémentaire dans son «exploration ethnologique» en exposant, en plein air, ses sculptures...