Comité de surveillance : Paris et Washington d'accord pour intensifier leurs efforts

Les États-Unis et la France sont convenus hier à Jérusalem d’«intensifier» leurs efforts pour obtenir une reprise des travaux du comité de surveillance pour le Liban-Sud, a indiqué la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. La situation au Liban-Sud a été le thème principal d’une rencontre d’environ 45 min entre le ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine et l’émissaire américain au Proche-Orient Dennis Ross, qui se trouvent tous deux en Israël. La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne Gazeau-Secret, a estimé qu’il y avait eu des progrès en vue d’une reprise des travaux du comité de surveillance. «On a des perspectives qu’on peut qualifier de positives», c’est-à-dire qui encouragent à la poursuite des efforts, a-t-elle encore déclaré à l’AFP, affirmant que la rencontre entre MM. Védrine et Ross devrait déboucher sur une «intensification des efforts de la part des Américains et de la part des Français en vue de la relance des travaux du groupe de surveillance». Toutefois, «les deux coprésidents du comité n’ont pas l’accord des trois autres membres (Liban, Syrie, Israël) pour se réunir de nouveau, indiquait-on hier de source diplomatique citée par l’AFP. À Damas, entre-temps, le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh s’entretenait avec le coprésident français du comité international de surveillance pour le Liban-Sud Laurent Rapin de «la situation au Liban après les attaques israéliennes». Les deux hommes ont évoqué «le blocage des travaux du comité et les violations permanentes par Israël des arrangements d’avril 1996», qui prévoient d’épargner les civils des deux côtés de la frontière libano-israélienne, a indiqué l’agence officielle syrienne Sana.