Un différend entre deux familles tripolitaines, les Hassoun et les Sabeh, a dégénéré hier au souk des bijoutiers de la capitale du Liban-Nord en pugilat sanglant, semant la panique et faisant sept blessés. Le souk a été immédiatement fermé. Le syndicat des bijoutiers a stigmatisé cet incident auprès du mohafez du Liban-Nord et a exigé que des mesures de sécurité soient mises en place afin d’éviter de nouveaux dérapages. Les bijoutiers tripolitains se sont également plaints des diverses pressions qu’exerceraient sur eux des clans de la région : «C’est un plan visant à piller le souk», ont-ils affirmé. Certains commerçants ont même parlé d’un conflit endémique opposant les «anciens» du souk, originaires de la ville, qui accusent les «nouveaux», venus de la montagne voisine de Denniyé, de concurrence illégale. Une enquête a été ouverte et quatre personnes ont été interpellées. Ecrasé par la voiture qu’il réparait Ali Hussein Sabeh (16 ans), apprenti mécanicien au garage de Adnane Khoder, travaillait, allongé sous une BMW 730 surélevée, lorsque la voiture a lâché, le tuant sur le coup. Le père de la victime s’est réservé le droit de porter plainte.
Un différend entre deux familles tripolitaines, les Hassoun et les Sabeh, a dégénéré hier au souk des bijoutiers de la capitale du Liban-Nord en pugilat sanglant, semant la panique et faisant sept blessés. Le souk a été immédiatement fermé. Le syndicat des bijoutiers a stigmatisé cet incident auprès du mohafez du Liban-Nord et a exigé que des mesures de sécurité soient...
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