Israéliens et Palestiniens ont manqué hier un nouveau rendez-vous, ne parvenant pas à conclure un accord-cadre pour un règlement de paix définitif à la date prévue du 13 février. Les deux parties ont rejeté l’une sur l’autre la responsabilité de cet échec alors que les négociations sont gelées depuis le 7 février. Conformément au mémorandum signé à Charm el-Cheikh le 5 septembre, les deux parties étaient censées parvenir hier à un accord-cadre préfigurant un accord sur le statut final des territoires palestiniens le 13 septembre 2000. Les Palestiniens accusent Israël d’abuser de sa position de force, sans faire de concession sur les grands problèmes en litige : Jérusalem, dont Israël a annexé la partie orientale, les colonies juives de peuplement, dont l’État hébreu veut garder des blocs sous sa souveraineté, l’étendue du territoire de la future entité palestinienne et la question des réfugiés de 1948, auxquels Israël refuse tout droit au retour. Dans ce climat de tension politique, la police et l’armée israéliennes ont renforcé leur dispositif de sécurité, à la suite d’informations sur des projets d’attentats à la bombe ou à la voiture piégée.
Israéliens et Palestiniens ont manqué hier un nouveau rendez-vous, ne parvenant pas à conclure un accord-cadre pour un règlement de paix définitif à la date prévue du 13 février. Les deux parties ont rejeté l’une sur l’autre la responsabilité de cet échec alors que les négociations sont gelées depuis le 7 février. Conformément au mémorandum signé à Charm el-Cheikh...
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