Piraterie aérienne Agitation nocturne autour du Boeing afghan à Stansted

Les pirates de l’air à l’origine du détournement du Boeing afghan 727 ont libéré hier un nouvel otage sur l’aéroport londonien de Stansted. Quatre autres otages ont sauté de l’avion en fin de soirée hier et des préparatifs, notamment des mouvements d’autocars, étaient signalés vers 1h 45 du matin autour de l’appareil. Néanmoins, plus de 150 autres passagers demeuraient prisonniers et s’apprêtaient à passer une troisième nuit d’angoisse. La police britannique a poursuivi les négociations avec les pirates de l’air mais sans espoir de les voir aboutir rapidement. La police refusait toujours hier de donner la moindre indication sur les revendications des pirates de l’air. Le régime des taliban au pouvoir à Kaboul accuse le commandant Ahmed Shah Massoud, dernier chef de l’opposition afghane à se battre contre la milice islamiste, d’être impliqué dans ce détournement du Boeing de la compagnie afghane Ariana afin d’obtenir la libération de l’un de ses chefs charismatiques, Ismaïl Khan. Des accusations réfutées en bloc par le frère du commandant Massoud. En réponse à la question d’un journaliste, la porte-parole de la police d’Essex a confirmé que les pirates de l’air «pouvaient demander l’asile politique» et que leur demande serait étudiée par le ministère de l’Intérieur.